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  #3901  
Old Posted Sep 11, 2022, 9:46 PM
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Dengler Avenue Dengler Avenue is offline
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@harls propose une rencontre à Gatineau. Qui va y aller?
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  #3902  
Old Posted Sep 21, 2022, 8:40 PM
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Porte de Gatineau (centre d'achat)

Je sais que c'est en anglais, mais je trouvais intéressant de partager.

https://www.linkedin.com/posts/liam-...839734272-zMqU
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  #3903  
Old Posted Sep 21, 2022, 8:57 PM
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Originally Posted by Phileas View Post
Je sais que c'est en anglais, mais je trouvais intéressant de partager.

https://www.linkedin.com/posts/liam-...839734272-zMqU
Merci. Ce que retiens surtout c'est la possibilité de 1000 unités de logement sur le site.
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  #3904  
Old Posted Sep 21, 2022, 9:46 PM
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Originally Posted by Acajack View Post
Merci. Ce que retiens surtout c'est la possibilité de 1000 unités de logement sur le site.
Une nouvelle station de RapiBus pour servir le Boulevard de la Savane lorsque ce centre dèachat est dévelopé serait apprécié.
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  #3905  
Old Posted Sep 24, 2022, 4:21 PM
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Wow, possibilite de 1000 logements. Ce serait tout un atout pour le secteur gatineau. Très bien situé près de tout.

Comme le dit J.OT13 , une station de rapibus serait intéressante. Si on parle de 1000 unités de logement, une passerelle au dessus du boulevard maloney pour atteindre la station du rapibus serait plus qu'intéressant.

J'ai hate de voir ce que le futur réserve pour ce site, merci Phileas pour le partage.
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  #3906  
Old Posted Sep 24, 2022, 6:14 PM
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Oui la distance serait raisonnable pour une station du Rapibus entre La Gappe et Les Promenades.

Je ne sais pas si on en a discuté mais on verra probablement du résidential au Centre La Gappe aussi. Beaucoup de commerces vacants là.
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Last edited by Acajack; Sep 24, 2022 at 9:58 PM.
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  #3907  
Old Posted Oct 5, 2022, 4:56 PM
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Portages de l'Outaouais reprend possession de Mont-Bleu en avril 2023.

https://www.ledroit.com/2022/10/05/m...7ea1f58423b7f7

Quatre ans et demi depuis la tournade et l'incendie.
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  #3908  
Old Posted Oct 24, 2022, 12:55 PM
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Marc Bureau revient à la Maison du citoyen

CHARLES-ANTOINE GAGNON
Le Droit, 23 octobre 2022


L’ancien maire de Gatineau Marc Bureau fera un retour à la Maison du citoyen en tant qu’élu grâce à une victoire décisive dimanche à l’élection partielle dans le district Parc-de-la-Montagne-Saint-Raymond.

L’homme de 67 ans a remporté une course à six récoltant 1703 voix, soit 62% du suffrage exprimé, selon les résultats non officiels publiés dimanche soir. Sa plus proche rivale, Anne-Marie Roy d’Action Gatineau, a recueilli 590 votes, soit 21,4% du suffrage.

«Je suis très heureux», a réagi d’emblée M. Bureau, qui fut conseiller municipal dans l’ancienne Ville de Hull et réélu dans la nouvelle Ville de Gatineau avant de remporter la mairie en 2005, poste qu’il a occupé jusqu’en 2013.

L’élection partielle a été appelée à la suite du décès de la conseillère municipale Louise Boudrias au mois d’août dernier.

«J’aimerais saluer tout le travail fait par ma prédécesseure, Mme Boudrias, qui a été une conseillère exemplaire. Les citoyens m’en ont parlé tout au long de la campagne. J’aimerais lui rendre hommage ce soir», a indiqué M. Bureau, tout en remerciant son équipe, les citoyens de la ville et bien sûr ceux du district.

«Je pense qu’ils ont été capables de voir la différence, que ça prenait quelqu’un d’expérience pour revenir à la table du conseil. On a vraiment misé sur le fait d’avoir un candidat indépendant», a souligné M. Bureau.

Quatre autres candidats indépendants, soit Rémi Bergeron, Jérémie Carrier, Jacques G. Lavoie et Mathieu Paquette étaient de la course pour le siège du district à la Maison du citoyen.

Avec le retour de M. Bureau dans l’immeuble de la rue Laurier, le conseil municipal sera donc composé de la mairesse France Bélisle et de 19 échevins et échevines, dont 11 indépendants et huit de la formation politique Action Gatineau.

Marc Bureau dit avoir plusieurs priorités au cours des prochaines semaines et des prochains mois, notamment les services de base aux citoyens, le logement et l’environnement.

«La vitesse et la sécurité dans les quartiers sont des éléments qui sont revenus le plus durant la campagne électorale. Il y a beaucoup de vols dans les quartiers, et je pense qu’il y a quelque chose à faire là», a-t-il noté.

Le district Parc-de-la-Montagne-Saint-Raymond compte un peu plus de 10 000 électeurs inscrits. Le taux de participation au vote a été de 27,4%.

Les résultats officieux de l'élection:
  • Marc Bureau– Indépendant: 1 703 voix (61,86 %)
  • Anne-Marie Roy– Action Gatineau: 590 voix (21,43 %)
  • Mathieu Paquette– Indépendant: 227 voix (8,25 %)
  • Jacques G. Lavoie– Indépendant: 142 voix (5,16 %)
  • Jérémie Carrier– Indépendant: 70 voix (2,54 %)
  • Rémi Bergeron– Indépendant: 21 voix (0,76 %)

Réaction de France Bélisle

La mairesse de Gatineau a félicité M. Bureau pour son élection.

«Je me réjouis à l’avance de siéger avec lui au Conseil. La population gatinoise est chanceuse de pouvoir à nouveau compter sur son engagement. Je lève aussi mon chapeau et je salue les autres candidats d’être allés à la rencontre des citoyennes et des citoyens. Une campagne c’est une incroyable aventure humaine. Sur une note plus personnelle, je sais que Louise Boudrias est heureuse pour “ses citoyens” ce soir», a partagé Mme Bélisle sur sa page Facebook.

https://www.ledroit.com/2022/10/23/m...a92fa55fe1d1d6
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  #3909  
Old Posted Oct 31, 2022, 3:00 AM
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Les cônes de circulation sont en place sur Allumettieres ainsi que les piquets entre Wilfrid-Lavigne et juste après Samuel-Edey en direction de l'est. On dirait qu'ils vont enfin réparer cette section de la chaussée.

Y'a des rainures sur la chaussée super profond.. des fois c'est impossible de sortir.. comme des montagnes russes.
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  #3910  
Old Posted Nov 10, 2022, 8:54 PM
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Ch. Aylmer/Vanier - nouveau projet

Video Link


https://www.novatioimmobilier.com/?f...RrgDMLuhVjpRIw

Coin sud-est de Ch. Aylmer et Vanier:

https://goo.gl/maps/Z6c9rU2uQEhCHdz18

Cela ressemble beaucoup au projet Agora sur le Plateau.
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  #3911  
Old Posted Nov 17, 2022, 9:03 PM
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https://www.novatioimmobilier.com/?f...RrgDMLuhVjpRIw

Coin sud-est de Ch. Aylmer et Vanier:

Cela ressemble beaucoup au projet Agora sur le Plateau.[/QUOTE]


Wow c'est un beau projet! Ces projets ou l'on rassemble plusieurs service comme a Agora sont l'avenir selon moi. Tout est a proximité à pied et souvent ces nouveaux quartiers ont de la vie avec plusieurs activités au menu. J'aime le fait qu'ils vont garder beaucoup d'arbres entre les batiments. Merci du partage Harls!
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  #3912  
Old Posted Nov 22, 2022, 4:55 PM
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Quelques articles du Droit:

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21 novembre 2022 18h15

Élargissement de la 50: le MTQ garde le cap sur la fin 2023

DANIEL LEBLANC
Le Droit


Dynamitage de 250 000 mètres cubes de roc, construction d'un pont d'étagement enjambant la route 309, aménagement de la fondation de la chaussée sur deux kilomètres: le chantier d'élargissement d'une portion de 9,7 kilomètres de l'autoroute 50 entre Gatineau et L'Ange-Gardien progresse à bon rythme.

Pour l'heure, malgré un léger retard anticipé car la suspension temporaire des travaux jusqu'au printemps en raison du temps froid arrivera plus tôt que prévu en décembre, tout indique que l'échéancier visant une ouverture aux automobilistes à l'automne 2023 sera respecté.

En marge d'une visite pour les médias du plus gros chantier routier de la région organisée lundi en compagnie de quatre élus provinciaux de la région, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTQ) a fait le point sur l'avancement du projet de près de 100 millions de dollars depuis son amorce à la fin de l'hiver dernier.

Une deuxième chaussée est construite au nord de l'actuelle, rappelons-le, afin qu'il n'y ait plus de voies contiguës sur le tronçon situé entre le chemin Findlay, dans le secteur Buckingham, et trois kilomètres à l'est du chemin Doherty, à L'Ange-Gardien.

Jusqu'ici, la nouvelle structure enjambant la route 309 a été construite puis aménagée à la sortie 174; la fondation de la chaussée a été aménagée sur une distance de plus de deux kilomètres, sans compter l'asphaltage d'une partie de celle-ci; plusieurs ponceaux ont été érigés, prolongés ou réparés; et, chose qui est assez frappante à l'œil nu, le dynamitage de près des deux-tiers (65%) des 365 000 mètres cubes de roc à retirer en bordure de l'autoroute est complété.

Une soixantaine de travailleurs s'activent sur ce chantier majeur qui se déroule alors que la circulation aux abords ne prend aucune pause, le débit journalier moyen annuel variant entre 12 600 et 18 100 véhicules sur ce tronçon.

Sylvain Sabourin, ingénieur et chargé d’activités responsable du projet d’élargissement, affirme que tout se déroule bien mais qu'il est complexe d'évaluer le pourcentage d'avancement global des travaux.

«Ça devient un peu difficile car c'est quand même étalé sur la pleine longueur (du tronçon), il y a des endroits où on est quand même bien avancé, l'enrobé (de chaussée) est fait sur le côté est, alors que du coté ouest présentement on est plus sur les travaux de terrassement au niveau de l'argile», indique-t-il.

Autre donnée frappante: 80 000 mètres cubes de polystyrène seront utilisés par le MTQ pour effectuer le remblai léger en dessous de la chaussée, aux endroits où la capacité portante des sols n'est pas jugée adéquate. Empilés, ces immenses blocs blancs entassés en bordure du chantier sont d'une hauteur équivalente à un édifice de dix étages.

Le ministre responsable de l'Outaouais, Mathieu Lacombe, s'est dit satisfait et confiant pour le calendrier établi en voyant les travaux de ses propres yeux.

«C'est toujours surprenant. On le voit comme tous les citoyens quand on emprunte l'autoroute, mais d'être ici et de se sentir aussi petit à côté de cette machinerie-là – on est littéralement sur le viaduc – c'est assez spécial. En même temps, je trouve ça intéressant, on voit tout ce que ça demande comme préparation», a-t-il lancé.

Au sujet du petit retard possible évoqué, ce n'est à son avis rien de «dramatique ou alarmant» compte tenu de l'ampleur d'un tel projet, rappelant qu'une grève des ingénieurs a paralysé les travaux durant une courte période au printemps dernier.

Travaux à venir

D'ici l'achèvement des travaux dans un an, un échéancier «qui demeure réaliste» aux dires du directeur régional du MTQ François Asselin, la coupe du roc, l'avancement de la structure de la chaussée avec enrobé, l'aménagement des talus et le terrassement sont au nombre des étapes à compléter.

L'été prochain, il y aura transfert temporaire des voies de circulation à contresens sur la nouvelle chaussée au nord, le temps que des travaux sur la chaussée actuelle soient effectués, par exemple du pavage et le retrait de la glissière flexible à haute tension, installée en juillet 2020.

Jugeant qu'il était «primordial d'agir», le ministre Lacombe rappelle d'ailleurs que les raisons de l'élargissement de cette portion de la 50 ne sont plus à justifier, principalement en raison des multiples accidents mortels ou graves qui y sont survenus.

«Vous vous rappelez, il y a des gens qui riaient de nous au départ. On a sauvé des vies avec cette glissière-là grâce à (l'équipe) d'ingénierie du ministère, qui d'ailleurs en Outaouais s'est vue reconnaître d'avoir eu cette idée-là, d'avoir innové. Mais après, évidemment, la solution permanente c'est d'élargir, d'avoir quatre voies séparées comme n'importe quelle grande autoroute», a-t-il dit.

Aussi efficace soit-elle, la glissière de sécurité ne sera par contre pas réinstallée ailleurs sur le réseau dans la région, selon le plan actuel.

«Elle va pouvoir être utilisée, techniquement, on ne la met pas aux poubelles. [...] En ce moment, ce qu'on nous dit, c'est qu'il n'est pas prévu de l'utiliser en Outaouais car il n'y a pas d'endroit où on peut l'utiliser de la même façon, où on aurait le même besoin. Par contre, c'est un équipement qui appartient aussi aux Québécois, pas juste aux gens de l'Outaouais, donc elle pourrait très bien être (ré-) utilisée ailleurs. On me dit qu'il y a des discussions», affirme l'élu.

Rappelons qu'en mars dernier, Québec a dévoilé son plan de match pour l'élargissement complet sur les 96 kilomètres restants où on ne retrouve actuellement que deux voies contiguës entre Gatineau et Mirabel. Sept phases seront réalisées d'ici 2032. L’appel d’offres pour la réalisation d’un premier lot de travaux à Mirabel a été lancé il y a deux semaines.

https://www.ledroit.com/2022/11/21/e...10c048f9b0ce28
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Démolitions à la chaîne pour un quadrilatère «à haute visibilité» au centre-ville de Gatineau

MATHIEU BÉLANGER
Le Droit, 21 novembre 2022


PLes pics des démolisseurs ne sont pas sur le point d’être remisés dans le centre-ville de Gatineau. Plusieurs autres maisons allumettes typiques de l’Île-de-Hull sont dans la mire d’un promoteur immobilier montréalais dont le projet «Îlot de la Caserne» de 298 logements est appelé à complètement redéfinir le paysage du centre-ville.

La firme Oktodev demande l’autorisation de démolir les maisons situées au 206 et 218, boulevard Maisonneuve, et au 223, 231, 233 et 235-237, rue Champlain. La cause sera entendue au comité sur les demandes de démolition (CDD) mardi, en fin de journée. Le conseil local du patrimoine (CLP) s’y sera penché la veille. Le service de l’urbanisme et du développement durable (SUDD) de la Ville de Gatineau recommande la démolition des six maisons afin de procéder à une complète restructuration urbaine de l’îlot délimité par les boulevards Maisonneuve et Allumettière, ainsi que les rues Champlain et Saint-Étienne.

«Les immeubles font partie d’un milieu urbain fragmenté qui a subi les impacts du redéveloppement des boulevards Maisonneuve et Allumettières, précise le SUDD dans sa recommandation remise au CDD. Le cadre bâti de l’îlot a été altéré, voire démoli au fil des ans. La majorité des lots de l’ensemble sont vacants. L’espace construit ne compte plus que 50% de l’îlot.»

Ces demandes de démolition s’ajoutent aux cinq autres faites récemment par Construction LaVérendry, dont celle de l’authentique maison allumette du 207, Notre-Dame-de-l’Île, située à un jet de pierre de là. Le projet Ludger-Genest de 34 logements, refusé dans la controverse par une majorité du conseil il y a quelques semaines, aurait aussi nécessité quelques démolitions de maisons. Cela représente plus d’une douzaine de demandes de démolition dans le même quadrilatère, uniquement


Le service de l’urbanisme et du développement durable de la Ville de Gatineau recommande la démolition des six maisons de l’îlot délimité par les boulevards Maisonneuve et Allumettière, ainsi que les rues Champlain et Saint-Étienne.

- LE DROIT, SIMON SÉGUIN-BERTRAND


Dix étages

Le SUDD estime que le projet de remplacement proposé par Oktodev offrira une plus-value en raison du nouvel encadrement urbain qu’il offrira et de la mise en valeur de l’ancienne Caserne #3, un bâtiment cité patrimonial par l’ancienne Ville de Hull en 1991. L’immeuble a été dessiné en 1911 par l’architecte Charles Brodeur à qui on doit notamment plusieurs bâtiments religieux au Québec, ainsi que l’immeuble principal du Collège Saint-Alexandre.

Le projet immobilier s’élèvera sur dix étages en bordure des deux boulevards et sera limité à six étages sur la rue Champlain. La moitié des quelque 300 logements locatifs n’auront qu’une chambre. Une vingtaine de logements compteront jusqu’à trois chambres. L’immeuble abritera des espaces commerciaux au rez-de-chaussée, une salle d’entraînement et une cour semi-privée qui intégrera l’ancienne caserne. Le projet tel que présenté est conforme au zonage et aux usages.

Le tout demeure sujet à l’approbation du conseil municipal.


Le projet immobilier proposé par Oktodev s’élèvera sur dix étages en bordure des deux boulevards et sera limité à six étages sur la rue Champlain.

- LE DROIT, SIMON SÉGUIN-BERTRAND


Prévu au PPU

La vision pour ce quadrilatère à très haute visibilité est enchâssée dans le Programme particulier d’urbanisme (PPU) du centre-ville depuis 2009. Le document y prévoit l’émergence de projets architecturaux de qualité, la construction de logements à forte densité et l’utilisation des nombreux terrains vacants comme outils de restructuration urbaine.

Centenaires, mais de faible valeur

Les six maisons visées par la demande de démolition sont toutes la propriété du promoteur. Elles sont encore habitées, comptent au total une douzaine de logements et sont pour la majorité inscrites à l’Inventaire du patrimoine bâti de la Ville de Gatineau depuis 2008. Elles datent du début des années 1900. La plus vieille, celle du 235-237, rue Champlain, a survécu au Grand feu de Hull, le 26 avril 1900. Elle date de 1885.

Les rapports d’inspection de chacun des bâtiments réalisés pour le compte de l’entrepreneur et que nous avons consultés arrivent tous à la même conclusion. Les maisons seraient en «mauvais état» et en «fin de vie utile». La valeur patrimoniale des immeubles est qualifiée de «moyen-faible». Le SUDD est du même avis. Les immeubles ont fait l’objet de nombreuses altérations au fil des décennies. Plusieurs interventions contemporaines sont irréversibles et minent leur valeur patrimoniale. Elles n’ont pas la valeur d’authenticité comparable à celle du 207, Notre-Dame-de-l’Île. Les rapports accordent toutefois une valeur patrimoniale au lotissement des maisons visées. Les divisions cadastrales sont demeurées presque inchangées depuis plus d’un siècle. Seul le passage des rails a disparu. Il en reste toutefois des traces. C’est aujourd’hui le Sentier de l’île qui traverse le Vieux-Hull.

À ce chapitre, la firme Oktodev prévoit incorporer des éléments représentatifs de cet ancien lotissement, un peu comme comme s’il s’agissait de traces du passé sur l’immeuble et dans l’aménagement paysager. De fait, le promoteur propose d’utiliser différents matériaux de revêtement pour rappeler la silhouette des anciennes maisons sur le nouvel édifice. Les éléments paysagers seront par ailleurs disposés de manière à rappeler le lotissement d’origine, étroit, caractéristique de l’Île-de-Hull et duquel est né le concept des maisons allumettes pendant l’industrialisation.

https://www.ledroit.com/2022/11/21/d...588f632ab50cb6
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Îlot de la Caserne: Gatineau prête à vendre de gré à gré six terrains municipaux

MATHIEU BÉLANGER
Le Droit, 21 novembre 2022


Pour permettre à la firme immobilière Oktodev de réaliser son projet de 300 logements à l’angle des boulevards Maisonneuve et Allumettières, la Ville de Gatineau entend négocier de gré à gré avec le promoteur la vente de six de ses terrains situés dans le même quadrilatère.

Dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme particulier d’urbanisme (PPU), en 2009, la Ville de Gatineau a acheté, au fil des ans, les terrains du 202, 204, 208 et 210, boulevard Maisonneuve, du 140, rue Saint-Étienne et du 221, rue Champlain. Il s’agit de terrains vacants. Le service de l’urbanisme et du développement durable (SUDD) précise que la vente en préparation avec Oktodev devra s’appuyer sur les dispositions de la Politique municipale PO-029 relative aux transactions immobilières qui permettent à la Ville d’être dispensée d’un appel d’offres public si le promoteur détient déjà 2/3 de la superficie dont il a besoin pour son projet.

Cette information précisée dans les documents remis au comité des démolitions en prévision de la séance de mardi prochain a attiré l’attention de Bill Clennett, résident du centre-ville bien connu pour son action sociale. On peut y lire que «la Ville a une entente préliminaire signée» avec le promoteur et que la vente se ferait au moment où le conseil adopterait le projet de reconstruction. Le calcul des superficies des lots démontre toutefois que le promoteur ne contrôle pas les deux tiers des terrains, mais bien 62,79%. Dans une communication écrite envoyée au service du greffe, il enjoint la Ville à ne pas vendre de gré à gré ces terrains dans ces conditions.

Dans une réponse écrite offerte en fin de journée, vendredi, la Ville de Gatineau confirme son intention de négocier de gré à gré avec le promoteur. «Les terrains qui appartiennent à la Ville dans ce quadrilatère ont été déclarés excédentaires par la municipalité et ont fait l’objet d’un avis public sous la rubrique vente de terrains excédentaires, publié en 2018, explique le service des communications. Comme ce processus n’a pas été concluant, une négociation de gré à gré s’est entamée.»

La Ville n’aborde toutefois pas l’obligation pour le promoteur de détenir 66% de la superficie nécessaire au projet pour permettre à la Ville de négocier de gré à gré, dans sa réponse au Droit. Le conseiller du quartier, Steve Moran, est d’avis que l’avertissement doit être pris au sérieux. «Ce n’est pas la première fois que M. Clennett prend l’administration en défaut, c’est correct, il fait bien de le faire maintenant, il faut que nos services prennent ça au sérieux avant que ça ne devienne un écueil plus tard, a-t-il lancé. On est encore tôt dans le processus, la vente des terrains n’est pas pour demain. Ça doit être régularisé. Je ne crois pas qu’on peut moyenner quand il est question de la loi.» Oktodev n’a pas donné suite aux demandes du Droit formulées dans le cadre de cet article.

Outil de négociation

Avec plus de 33% de la superficie du site dans son portefeuille immobilier, la Ville est dans une position enviable pour imposer quelques exigences, notamment en matière d’abordabilité, croit le conseiller du centre-ville. «C’est un argument de négociation pour la Ville qui dit vouloir plus de logements sociaux et abordables. Ce sera intéressant de voir comment on va jouer nos cartes.»

Le responsable des dossiers d’urbanisme à l’Association des résidents de l’Île-de-Hull (ARIH), Claude Royer, est du même avis. «La Ville a un vrai levier, elle doit absolument l’utiliser, dit-il. Il faut que la vente des terrains de la Ville permette quelque chose.» Le président de l’association, Daniel Cayley-Daoust, n’est pas convaincu par la transaction en préparation. «Si la Ville vend ces terrains dans un contexte de pénurie criante de terrains municipaux, dans le contexte où elle discute d’une stratégie d’acquisition de terrains [pour du logement social], est-ce que la Ville va négocier un prix suffisamment élevé pour acquérir des terrains équivalents sur l’Île-de-Hull?», demande-t-il, dans une lettre adressée au comité des démolitions.

Intégration abordable

Dans les documents sur le projet de reconstruction déposés par Oktodev, il est spécifié que le promoteur entend soumettre une demande au programme APH Sélect de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Ce programme basé sur un système des pointages permet de profiter de primes réduites d’assurances prêt hypothécaires et de périodes d’amortissements plus longues en fonction du niveau d’engagement en matière d’abordabilité, d’accessibilité et de compatibilité climatique.

Par exemple, inclure 10% de logement dont les loyers sont équivalents à 30% du revenu médian permet de marquer 50 points. Plus le ratio est élevé, plus le promoteur amasse de points. Un calcul en fonction des récentes données de la RMR de Gatineau fixe le prix de ces 10% de logements «abordables» à près de 1300$ par mois.

Le conseiller Moran affirme vouloir aborder l’aspect de l’intégration du logement abordable avec les représentants du promoteur lors d’une rencontre prévue cette semaine. «Le promoteur exprime une volonté, c’est bienvenu, mais il reste encore beaucoup de détails à voir, dit-il. À quel point ces quelques logements seront-ils abordables.»

ledroit.com/2022/11/21/ilot-de-la-caserne-gatineau-prete-a-vendre-de-gre-a-gre-six-terrains-municipaux-14e0a77bc70665b548aeed449554930b
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  #3913  
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À propos des travaux sur l’A-50:
Il est impressionnant qu’on dynamite déjà 2/3 de la colline à la Rte 309.
Mais la géologie me surprend. Il y a cette grosse colline, suivie par des sols qui ne peuvent pas soutenir une chaussée.
Et un remblais à 10 étages? Ça c’est 30 m.
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  #3914  
Old Posted Nov 22, 2022, 9:24 PM
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Ça serait vraiment bien que quelque chose soit construit sur ce terrain au coin de Maisonneuve et Allumettières.

J'aimerais aussi voir disparaître le stationnement de Service Canada près du McDo de l'autre côté de la rue, mais pas sûr que ça va arriver bientôt. Le fédéral a investi à cet endroit et tient certainement à un stationnement pour ses clients.
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  #3915  
Old Posted Nov 23, 2022, 2:39 PM
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À propos des travaux sur l’A-50:
Il est impressionnant qu’on dynamite déjà 2/3 de la colline à la Rte 309.
Mais la géologie me surprend. Il y a cette grosse colline, suivie par des sols qui ne peuvent pas soutenir une chaussée.
Et un remblais à 10 étages? Ça c’est 30 m.
La 50 offre une beauté phénoménale avec sa géologie et paysage varié. Pas ou il travaille présentement, mais la 323 à Montebello est un des endroits ou la 50 semble être 5+ étages au dessus de la route. Voici le Google Streetview. Beaucoup plus impressionnant en personne :

https://www.google.com/maps/@45.6730...7i16384!8i8192
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  #3916  
Old Posted Mar 29, 2023, 6:15 PM
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Tout indique que le promoteur du projet à l'angle des rues Montcalm et Crémazie n'ira pas de l'avant. Le projet/terrain a récemment été mis en vente.

https://www.realtor.ca/immobilier/25...3%AEle-de-hull
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  #3917  
Old Posted Mar 29, 2023, 6:22 PM
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Tout indique que le promoteur du projet à l'angle des rues Montcalm et Crémazie n'ira pas de l'avant. Le projet/terrain a récemment été mis en vente.

https://www.realtor.ca/immobilier/25...3%AEle-de-hull
Est-ce celui-ci où l'entreprise voisine s'est plainte du projet. Quelque chose à propos de leur clientèle qui a besoin une environment tranquill?
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  #3918  
Old Posted Mar 29, 2023, 6:26 PM
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Est-ce celui-ci où l'entreprise voisine s'est plainte du projet. Quelque chose à propos de leur clientèle qui a besoin une environment tranquill?
Oui. Un peu n'importe quoi comme argument..!
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  #3919  
Old Posted Jun 1, 2023, 4:25 PM
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Gatineau investirait près de 35 millions dans un projet culturel phare au centre-ville

Par Mathieu Bélanger, Le Droit
31 mai 2023


Le plus important projet culturel en plus de 30 ans à Gatineau est sur le point d’atterrir sur la table du conseil municipal. Le montage financier des Ateliers du ruisseau, dans le centre-ville, est complété. Il ne reste plus qu’aux élus à approuver l’investissement. Le Droit a appris de sources sûres au sein de la Ville que l’effort financier total demandé au conseil atteindrait tout près de 35 millions de dollars, soit un peu plus que la moitié de la facture pour la construction du projet évalué à 64 millions. À cela s’ajouteraient des dépenses annuelles récurrentes de 885 000$ à partir de l’ouverture en 2028.

Le sujet a fait l’objet d’une présentation au comité exécutif au début du mois de mai. Le conseil municipal doit à son tour obtenir l’information la semaine prochaine, a confirmé le directeur général de la Ville, Simon Rousseau, mercredi matin. «On a l’ambition de traiter ce dossier avant de partir en vacances», a ajouté la mairesse France Bélisle.

Porté par la Coopérative des Ateliers du ruisseau depuis cinq ans, le projet a reçu son premier signal positif du précédent conseil, en juillet 2020. Les élus ont alors appuyé le projet en promettant de réserver et céder les terrains nécessaires et en acceptant d’y déménager la Galerie Montcalm ainsi que les quelque 3800 œuvres que compte la collection permanente de la Ville.

Si le présent conseil confirme son appui financier, c’est un immeuble signature de cinq étages comprenant 45 ateliers d’artistes qui sera construit à l’angle des rues Morin et Papineau entre 2026 et 2028. D’une superficie de près de 9000 m2, il sera construit entièrement en bois. Une partie de son toit sera vert. En plus de la Galerie Montcalm et des voûtes pour conserver la collection municipale, il abritera des espaces de médiation culturelle, un hall interactif, de l’espace de vente et d’exposition, ainsi qu’un stationnement intérieur de 50 cases. L’endroit est voué à devenir l’épicentre des arts visuels en Outaouais. Rien de tel n’a été vu dans le milieu culturel de l’Outaouais depuis l’ouverture de la Maison de la culture en 1992.

Un bail de 35 ans pour la Galerie Montcalm

Selon les informations que Le Droit a pu obtenir, la participation financière de la Ville telle qu’actuellement proposée par le service des arts, de la culture, des lettres et du patrimoine comprend une subvention de 21,5 millions. La contribution municipale ne s’arrêterait cependant pas là. La Ville assumerait les travaux de raccordement évalués à 2,25 millions et ferait don, comme entendu en 2020, d’un terrain au centre-ville dont la valeur est aujourd’hui estimée à 3,5 millions. L’aménagement d’une nouvelle Galerie Montcalm, trois fois plus grande que celle qui présente actuellement une exposition du peintre Jean-Paul Riopelle, à la Maison du citoyen, et le déménagement de la collection permanente coûteraient 6,3 millions.

La Ville verserait aussi un montant d’un peu plus de 250 000$ par année pour la location des espaces de la Galerie Montcalm. Un bail de 35 ans serait négocié. Le budget de la Ville devrait aussi prévoir une majoration de près de 700 000$ du budget de fonctionnement de la galerie, ce qui le porterait à 1,1 million annuellement.

La Ville entendrait aussi bonifier de 200 000$ par année son programme de soutien aux ateliers d’artistes et serait prête à éponger la facture annuelle des taxes municipales si le gouvernement du Québec n’y consent pas.

Un projet «modèle», dit la mairesse

Le projet des Ateliers du ruisseau est dans les cartons de la Ville depuis déjà longtemps. Les élus savaient qu’ils allaient devoir sortir le chéquier à un moment ou un autre pour que le projet se réalise. L’ampleur de l’investissement alors que l’argent pour les projets de développement se fait rare à Gatineau ne refroidit pas la mairesse Bélisle.

«C’est un projet que j’aime beaucoup et je sais que je ne suis pas la seule autour de la table, a-t-elle affirmé sans toutefois confirmer les informations du Droit, mercredi matin. Il serait extrêmement positif de pouvoir faire l’annonce d’un projet culturel capable de générer davantage de circulation dans notre centre-ville. J’y crois beaucoup.»

Mme Bélisle précise que les Ateliers du ruisseau demeurent un projet «prioritaire» pour le conseil. «Non seulement parce que c’est un investissement culturel important pour le centre-ville, mais aussi parce que ce projet est un modèle, a-t-elle souligné. C’est un projet dans lequel on a un groupe promoteur qui s’engage financièrement. C’est aussi un projet qui suscite la participation des autres paliers de gouvernement. C’est en plein le genre de partenariat qu’on cherche. Je le répète, Gatineau ne fera pas d’infrastructures toute seule.»

Investissements

De fait, la Ville de Gatineau est loin d’être la seule à investir dans ce vaste projet culturel. La coopérative prend elle-même une part de risque en contractant un prêt d’une dizaine de millions de dollars. Les gouvernements provincial et fédéral se sont aussi engagés à investir massivement pour boucler le montage financier, conditionnellement à la participation financière de la Ville de Gatineau.

Le président de la Coopérative des Ateliers du ruisseau, Benjamin Rodger, n’a pas caché sa satisfaction en apprenant du Droit que la présentation au conseil municipal du montage financier était prévue la semaine prochaine. L’exercice aurait déjà été reporté deux fois, ce qui devenait de moins en moins rassurant pour les partenaires financiers de la coopérative.

«On travaille sur ce projet depuis cinq ans, a rappelé M. Rodger. C’est un projet pour les artistes et par les artistes. De voir la Ville de Gatineau prête à s’investir autant auprès des artistes et dans son centre-ville c’est rassurant, c’est vraiment très bon. La participation de la Ville est essentielle pour nous parce que sans l’appui de la Ville, le fédéral et le provincial ne seraient pas présents.»

https://www.ledroit.com/actualites/a...F47DJN5AXRMIY/
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  #3920  
Old Posted Jun 2, 2023, 3:42 PM
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Article fantastique sur une partie de l'histoire de Hull. Jean-Guy St-Arnaud a écrit un livre sur ses 35 années de travail à la Ville de Hull, fournissant beaucoup de contexte sur les événements, les maires, la planification, les expropriations et la construction du complexe fédéral, et des anecdotes.

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Trois décennies d’anecdotes hulloises racontées par un ex-haut fonctionnaire

Par Mathieu Bélanger, Le Droit | 24 mars 2023



Jean-Guy St-Arnaud a été pendant 35 ans l’un des fonctionnaires les plus influents de l’ancienne Ville de Hull.

Au sein des administrations des maires Thomas Moncion, Armand Turpin, Marcel D’Amour, Gilles Rocheleau et Michel Légère, il s’est retrouvé au coeur des décisions et des bouleversements qui ont marqué les Hullois dans la deuxième moitié du 20e siècle. Il publie ces jours-ci Les péripéties d’un fonctionnaire municipal au service des citoyens aux éditions L’Empreinte du Passant, dans lequel il raconte des centaines d’anecdotes qui deviennent autant de fenêtres ouvertes sur l’histoire de la Ville de Hull, mais vue de l’intérieur.

Certaines sont cocasses et mettent en scènes des personnages plus grands que nature alors que d’autres se déroulent dans des moments tendus dont plusieurs ont trouvé leur chemin jusque dans les livres d’histoire. L’incendie de l’hôtel de ville en pleine Crise d’octobre, en 1970, les expropriations pour faire place aux édifices fédéraux dans le centre-ville, la fusion municipale de 1974, le premier lock-out des cols bleus au Québec, aussi en 1974, l’affaire Dasken qui s’est rendue jusqu’en Cour suprême au début des années 1970, ou encore la négociation entourant la vente des Olympiques à Wayne Gretzky en 1985, Jean-Guy St-Arnaud ne manque pas d’histoires à raconter.

Au sein des administrations des maires Thomas Moncion, Armand Turpin, Marcel D’Amour, Gilles Rocheleau et Michel Légère, il s’est retrouvé au coeur des décisions et des bouleversements qui ont marqué les Hullois dans la deuxième moitié du 20e siècle. Il publie ces jours-ci Les péripéties d’un fonctionnaire municipal au service des citoyens aux éditions L’Empreinte du Passant, dans lequel il raconte des centaines d’anecdotes qui deviennent autant de fenêtres ouvertes sur l’histoire de la Ville de Hull, mais vue de l’intérieur.

Certaines sont cocasses et mettent en scènes des personnages plus grands que nature alors que d’autres se déroulent dans des moments tendus dont plusieurs ont trouvé leur chemin jusque dans les livres d’histoire. L’incendie de l’hôtel de ville en pleine Crise d’octobre, en 1970, les expropriations pour faire place aux édifices fédéraux dans le centre-ville, la fusion municipale de 1974, le premier lock-out des cols bleus au Québec, aussi en 1974, l’affaire Dasken qui s’est rendue jusqu’en Cour suprême au début des années 1970, ou encore la négociation entourant la vente des Olympiques à Wayne Gretzky en 1985, Jean-Guy St-Arnaud ne manque pas d’histoires à raconter.


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De son entrée au poste de commis au service de l’évaluation en 1955 jusqu’à sa sortie comme directeur général en 1990, l’homme originaire de Val-Tétreau aujourd’hui âgé de 87 ans a gravi tous les échelons de l’organisation municipale. Il a tour à tour été greffier adjoint et directeur du service des achats dans les années 1960 et à l’âge de 34 ans, en 1970, il devient directeur des finances et trésorier. L’ancien maire Jean-Marie Séguin le nomme ensuite directeur général adjoint en 1973. Il sera nommé directeur général en toute fin de carrière en 1990. Le Droit l’a rencontré et a été autorisé à publier certains passages de son livre.

M. St-Arnaud affirme ne pas avoir de maire préféré.

Comme moi, ils avaient leurs qualités et leurs défauts, dit-il. Passer de Gilles Rocheleau qui avait un imposant profil économique à Michel Légère, plus axé sur le communautaire, ç'a été tout un changement. Avec Marcel D’Amour, c’était aussi des années où beaucoup de choses arrivaient en même temps.

— Jean-Guy St-Arnaud

Plusieurs remettent aujourd’hui en question les grandes expropriations du fédéral dans les années 1960 et 1070, Jean-Guy St-Arnaud, pour sa part, n’en démord pas. C’était selon lui la chose à faire. «Hull était une ville industrielle pauvre, délabrée à l’époque et en quelques années, elle allait devenir une ville administrative, de haute gestion et de nouvelles idées, rappelle-t-il. Il fallait faire cette transformation, j’ai toujours été en faveur. J’étais trésorier de la Ville à l’époque. Je voyais bien les problèmes qu’on avait. Je voyais aussi les revenus qui allaient venir avec les édifices fédéraux. L’usine de filtration d’eau, l’Office d’habitation, des arénas, des centres communautaires; ça nous a permis de nous payer bien des choses. On avait besoin de ces revenus. À l’époque, les grosses industries comme E.B. Eddy bénéficiaient d’importantes exemptions de taxes offertes dans les années 1950 et 1960. Ce n’était pas très payant pour la Ville.»

Un chapitre complet du livre de M. St-Arnaud porte sur l’Affaire Dasken qui a fait les manchettes pendant des années et qui s’est rendue jusqu’à la Cour suprême. Le dossier est étudié dans les écoles d’urbanisme. C’est aussi devenu, avec le temps, un symbole de victoire de la mobilisation citoyenne. «Le maire Marcel D’Amour a dit qu’il démissionnerait si Dasken devait perdre devant les tribunaux et il a tenu parole, note l’ancien haut fonctionnaire. Pour la Ville, c’était toute une défaite.»



L’hôtel de ville en flammes

«Lorsque j’ai aperçu le ciel du centre-ville illuminé d’une lueur rouge orange, j’ai réalisé que la situation était sérieuse.»

Jean-Guy St-Arnaud, comme bien d’autres Hullois, se souviendra toujours de la nuit du 28 octobre 1970. Le Québec entier est encore sous le choc du meurtre du ministre Pierre Laporte aux mains de ses ravisseurs du Front de libération du Québec (FLQ). Lorsque son téléphone sonne à 4h du matin, M. St-Arnaud ne peut faire autrement que de s’inquiéter.

«Une voix au débit rapide me dit que l’hôtel de ville brûle et que je dois m’y rendre sans tarder, raconte-t-il. En route, je projetais ce que j’allais faire en arrivant. Qu’est-ce qui doit être sauvé? Aurais-je le temps d’y entrer? Je m’imaginais les choses à sortir, les documents importants à mettre en sécurité. En arrivant, j’ai vu que le 3e étage brûlait, que les flammes sortaient par le toit et que les fenêtres avaient éclaté. C’était comme un mauvais rêve.» Après les conflagrations de 1888 et 1900, Hull risquait à nouveau de perdre la totalité de ses archives.

Le troisième étage du vieil édifice de pierres taillées construit en 1901 risquait de s’effondrer à tout moment. M. St-Arnaud a tout de même obtenu la permission de l’officier sur place d’entrer pour aller chercher les documents importants qui sont au premier étage et dans les voûtes. L’eau coulait abondamment du plafond. La fumée commençait à s’infiltrer dans tout l’immeuble. «Aidé par le pompier qui m’accompagnait, j’ai réussi à sortir tous les livres et documents comptables que je croyais importants, raconte M. St-Arnaud. J’ai aussi fait mettre des toiles imperméables sur les voûtes et des classeurs importants. […] Les pertes ont été quasi inexistantes.» À l’exception de la totalité des plans d’origine des infrastructures municipales qui ont tous brûlé avec le troisième étage. Heureusement, ils avaient été microfilmés et des copies étaient entreposées au poste de police du boulevard Saint-Joseph.

Après l’incendie, le vieil hôtel de ville a été démoli et les bureaux municipaux ont été aménagés au Motel Fontaine Bleu, qui appartenait à la Commission de la capitale nationale (CCN). Ils y sont restés jusqu’à la construction des ateliers municipaux sur la rue d’Edmonton en 1976. «On est passé d’un hôtel de ville à un motel de ville», écrit l’ancien directeur des finances. Ce n’est qu’en 1981 que Hull a retrouvé un véritable hôtel de ville avec l’ouverture de la Maison du citoyen.



Le mystère de la fontaine de la Place Aubry

L’identité du créateur de la fameuse fontaine qui a trôné au centre de la Place Aubry de 1989 jusqu’à son retrait en 2011 [avant de revenir dans le cadre du Sentier culturel l’été dernier] a toujours été un mystère. Sa provenance a aussi toujours été nébuleuse. Jean-Guy St-Arnaud lève enfin le voile sur cette intrigue.

L’idée d’installer une fontaine au centre de la Place Aubry flottait dans l’air depuis quelques années à la fin des années 1980, mais les élus n’arrivaient pas à s’entendre sur le style de fontaine à installer. Un comité formé pour trancher la question n’avait pas réussi à convaincre le conseil. «Ce qui était proposé ressemblait à un poteau de téléphone, ça ne cadrait pas du tout avec l’environnement de la Place Aubry, se rappelle M. St-Arnaud. Après des discussions assez mouvementées, le conseil avait décidé de reporter la décision, de mettre ça sur la liste des choses en suspens. Moi j’appelais ça la liste des affaires à oublier.»

Un an ou deux plus tard, à la fin d’une réunion du comité exécutif, l’ancien maire Michel Légère s’est adressé à son directeur général adjoint sur un ton réprobateur. «Monsieur St-Arnaud, voulez-vous bien m’expliquer la cause du retard de l’installation de la fontaine, on arrive encore une fois au printemps et on va passer l’été sans fontaine», lui a-t-il lancé.

Un peu remonté, M. St-Arnaud a expliqué poliment au maire que c’est le conseil qui nage dans l’indécision. Il a demandé aux membres du comité exécutif de lui donner le mandat de trouver une fontaine et de l’installer dans les plus brefs délais. «En sortant, je me suis directement dirigé vers les bureaux du service technique et j’ai demandé si on avait un catalogue de fontaines, raconte M. St-Arnaud. On en avait un. J’ai choisi trois fontaines en leur donnant un ordre de priorité et j’ai demandé à ce qu’on commande celle qui serait livrée le plus rapidement.»

L’exemplaire de la fontaine commandée à partir du catalogue est arrivé quelques jours plus tard. La fontaine a immédiatement été inaugurée au printemps 1989. La fontaine de la Place Aubry est donc un monument générique, commandé par catalogue au fournisseur qui pouvait faire la livraison le plus rapidement. Fin de l’histoire.



Un boulevard inachevé pour conserver E.B. Eddy

Au milieu des années 1980, le boulevard de la Carrière, tel qu’imaginé, devait relier, du nord au sud, le boulevard des Hautes-Plaines et le boulevard Alexandre-Taché. Les craintes de voir déménager de l’autre côté de la rivière des Outaouais l’un des plus importants employeurs de la région de l’époque ont cependant tout chamboulé.

Les travaux du boulevard de la Carrière étaient déjà bien amorcés quand, à l’été 1986, la compagnie E.B. Eddy annonce à la haute direction de la Ville de Hull qu’elle n’arrive pas à trouver de terrains suffisamment grands à Hull pour son projet d’expansion et qu’elle est sur le point de conclure une entente pour l’achat d’un terrain à Ottawa. «Pour Hull, c’est catastrophique, écrit M. St-Arnaud dans son livre. Ça représentait des pertes de revenus pour la Ville, mais aussi le départ d’emplois bien rémunérés et la perte d’une compagnie pionnière.»

C’est alors que vient à M. St-Arnaud l’idée de changer complètement le tracé du futur boulevard de la Carrière afin de dégager des terrains à proximité du complexe manufacturier que la compagnie avait auparavant fait construire sur la rue Jean-Proulx. «C’était la dernière chance que nous avions de conserver l’usine à Hull, dit-il. En quelques minutes, on a rayé des années de planification.» La partie nord du boulevard devant aller rejoindre le boulevard des Hautes-Plaines n’a jamais pu être complétée. La partie sud non plus d’ailleurs. La compagnie E.B. Eddy [les installations appartiennent aujourd’hui à la compagnie Kruger] est toutefois demeurée à Hull.



La reine, de Gaulle et un premier ministre rescapé dans un champ

La rumeur s’était répandue comme une traînée de poudre dans l’ancien hôtel de ville de Hull à l’automne 1957. Elizabeth II, alors jeune souveraine, viendrait signer le livre d’or de la ville lors de son passage prévu au mois d’octobre. Jean-Guy St-Arnaud était percepteur au service des finances depuis à peine quelques mois quand il a appris que lui et un collègue seraient responsables de déplacer la lourde table de marbre jusqu’à la reine pour qu’elle signe le livre d’or. «La reine ne va pas à la table, c’est la table qui vient à la reine», lui a-t-on dit.

Le jour venu, tout était en place. En fait, presque tout. Quelqu’un a oublié d’ajouter l’encre dans l’encrier de marbre sur lequel reposait la plume plaquée d’or avec laquelle la souveraine devait apposer sa signature royale. Voyant la reine un peu embarrassée par la situation, Jean-Guy St-Arnaud, sans vraiment réfléchir, a fouillé dans la poche droite de son veston et a sorti sa plume fontaine, une Parker 51, que ses parents lui avaient offert lors de son entrée au Collègue Notre-Dame, à l’âge de 14 ans.

«Les agents de sécurité n’ont pas peu le temps de me retenir, raconte-t-il. Elle a signé le livre d’or avec ma plume. Elle s’est ensuite retournée, m’a rendu ma plume avec un beau sourire et m’a dit merci.» M. St-Arnaud a malheureusement perdu la trace de cette plume fontaine il y a quelques années.

S’il peut se vanter de cette courte interaction avec la souveraine, M. St-Arnaud se désole toutefois d’un rendez-vous manqué avec le président français, Charles de Gaulle. Ce dernier devait être de passage à Hull lors de sa visite légendaire de 1967. Tout était organisé. Une énorme sculpture de bois représentant des draveurs commandée à Jean-Julien Bourgault de Saint-Jean-Port-Joli devait lui être remise en cadeau.

Le 24 juillet, la veille de son arrivée prévue à Hull, le général de Gaulle prononça son fameux «Vive le Québec libre» sur le balcon de l’hôtel de ville de Montréal. Les propos sont dénoncés dès le lendemain par le premier ministre du Canada, Lester B. Pearson. Irrité, le président français a mis fin à son voyage sans mettre les pieds à Hull. La sculpture de bois qui devait lui être remise a pendant longtemps été visible à la Maison du citoyen. Elle fait toujours partie de la réserve d’oeuvres d’art de la Ville de Gatineau.

Quelques années plus tard, en avril 1970, Jean-Guy St-Arnaud allait recevoir la visite impromptue du premier ministre du Québec, Jean-Jacques Bertrand, directement dans son bureau. Les élections qui allaient porter Robert Bourassa au pouvoir se tenaient quelques semaines plus tard. Un rassemblement partisan était organisé pour le premier ministre à l’hôtel de ville.

M. Bertrand avait commencé la journée à Maniwaki. Le trajet en hélicoptère entre la Haute-Gatineau et Hull, plus tard en après-midi, aurait très bien pu virer au drame. Le temps était mauvais et le pilote de l’hélicoptère a complètement perdu le sens de l’orientation en arrivant dans le ciel de Hull. Le premier ministre a dû atterrir d’urgence en plein milieu d’un champ boueux en bordure du boulevard Cité-des-Jeunes. Il a ensuite dû marcher de longues minutes dans le champ détrempé avant de pouvoir rejoindre la route et être rescapé par un automobiliste surpris de voir le premier ministre du Québec dans cet état. «Le premier ministre avait demandé au maire Marcel D’Amour de lui trouver un endroit privé où il pourrait reprendre ses sens avant d’aller s’adresser à ses partisans, raconte M. St-Arnaud. C’est comme ça que j’ai passé 20 minutes à jaser avec le premier ministre dans mon bureau.»
https://www.ledroit.com/2023/03/25/t...5fe3c3355c779/

Last edited by J.OT13; Jun 2, 2023 at 3:55 PM.
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