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#2 :
Citation:
L'Aéroport en pleine «transformation extrême»
François Simard par François Simard
Article mis en ligne le 6 octobre 2007 à 8:00
L'Aéroport en pleine «transformation extrême»
«Beaucoup plus qu'une modernisation, nous faisons actuellement une mise à niveau complète de nos équipements et de nos services», explique le président et chef de l'exploitation de l'Aéroport international Jean-Lesage, Pascal Bélanger.(Photo François Simard)
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L'Aéroport en pleine «transformation extrême»
Au dire même de son président et chef de l'exploitation, Pascal Bélanger, l'Aéroport de Québec est en train de subir une «transformation extrême» qui sera vraisemblablement complétée dans les délais prévus, soit en juin 2008 et à l'intérieur de l'enveloppe budgétaire disponible de 65 M$. Et avec un nombre de passagers qui devrait atteindre les 850 000 en 2007, ce dernier ne manque pas d'optimisme et espère atteindre le million d'ici 2010.
Depuis 2001, l'Aéroport international Jean-Lesage a enregistré une croissance de 28% au chapitre de son achalandage. «D'une année à l'autre, c'est de 5 à 8% plus rapide que la moyenne des aéroports canadiens, souligne Pascal Bélanger. C'est une croissance importante, mais on prévoit qu'elle va aller en accélérant au cours des prochaines années. Il fallait être prêts à faire face à la musique et c'est pourquoi le projet de modernisation était si important pour notre avenir.»
La capacité d'accueil annuelle des nouvelles installations sera de 1,4 M de passagers. Si les objectifs initiaux étaient d'atteindre cette vitesse de croisière en 2025, le président estime que l'aéroport pourrait fonctionner à pleine capacité aussi tôt qu'en 2015.
«C'est un heureux problème et on arrivera avec un nouveau plan en temps et lieux si ça se produit, explique-t-il. Mais il n'était pas question pour nous d'arriver avec un projet démesuré dès le départ.»
Ce dernier est particulièrement fier du changement d'attitude de la population envers l'équipement qui a plus souvent qu'autrement été sujet de moquerie dans le passé. «Il est fini le temps où les gens parlaient avec dérision d'un aéroport de brousse, soutient-il. Les gens sont en train de retrouver une fierté et un plaisir à partir de Québec. Et nous allons travailler très fort pour leur donner toutes les raisons de le faire.»
L'effet 400e
L'effet 400e n'épargne évidemment pas l'aéroport et ses dirigeants s'attendent à une grosse année 2008. «C'est certain qu'il y a un engouement particulier, les transporteurs nous le disent, affirme Pascal Bélanger. Plusieurs compagnies nous signalent que la cadence des réservations est plus rapide qu'à l'habitude. Mais le plus gros défi sera de conserver ce rythme après l'euphorie du 400e.»
Actuellement, la clientèle de l'aéroport est composée à 65% de voyageurs d'affaires. Les liaisons vers des grandes villes américaines comme Boston, New York, Detroit et Cleveland se portent d'ailleurs plutôt bien. Chicago pourrait même s'ajouter au cours des prochains mois. «Nous essayons aussi d'amener WestJet ce qui améliorerait l'offre vers les grandes villes canadiennes», ajoute le président.
La clientèle touristique offre aussi de belles perspectives de développement. «Quand je suis arrivé en 2004, il y avait 14 départs par semaine vers les destinations soleil alors que cette année, il y en aura plus de 30, signale Pascal Bélanger. C'est clair que c'est un marché important, mais nous misons aussi beaucoup sur l'Europe pour les prochaines années. On travaille notamment à améliorer nos liaisons vers la France et le Royaume-Uni. Air Transat compte ajouter un 3e vol hebdomadaire sur Paris pour 2008 et nous sommes aussi en discussions avec Corsair.»
Ce dernier se réjouit de la concertation de plus en plus grande entre les grands joueurs du milieu touristique régional. Depuis maintenant trois ans, il collabore avec le Port de Québec afin de faire de la capitale un point de départ ou d'arrivée pour les croisiéristes qui, cette année, seront entre 10 000 et 12 000 à transiter par l'aéroport.
«On ne s'attend pas à ce que les croisières fassent exploser notre chiffre d'affaires, mais c'est important de saisir toutes les opportunités de développer la région», conclut-il.
Lien de l'article et photos.:
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