SAGUENAY :: Les projets

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L’entreprise Excavation L.M.R. de Jonquière a obtenu la semaine dernière le contrat de 2 185 120, 85 $ pour la phase 1 des travaux d’aménagement des accès à la station UQAC dans le cadre du projet de corridor d’écomobilité de la Société des transports de Saguenay (STS).

Le contrat a été attribué à Excavation L.M.R., plus bas soumissionnaire, par le conseil d’administration de la STS, après vérification de la conformité de la soumission. Les travaux devraient débuter la semaine prochaine et s’échelonner jusqu’en octobre. Entre 10 et 15 employés d’Excavation L.M.R. seront mobilisés sur ce chantier.

Cette première phase d’aménagement des accès à la station UQAC comporte trois étapes. Les deux premières devraient être livrées pour le 24 août. La première portion des travaux s’effectuera sur la rue Newton entre le boulevard de l’Université et le coin Newton/St-Thomas. Il s’agit du réaménagement de la rue Newton, de la construction d’un carrefour giratoire et de l’élargissement d’une portion du boulevard de l’Université pour permettre un passage plus sécuritaire des autobus.

La deuxième étape consistera en la réfection de la chaussée dans le secteur du pavillon de médecine de l’UQAC. La troisième et dernière étape comprendra la construction d’une nouvelle rue au fond du stationnement de l’UQAC qui se rattachera au carrefour giratoire d’un côté et de l’autre, aux aménagements réalisés près du pavillon de médecine.

Les travaux comprendront notamment la structure de rue, le drainage pluvial, l’asphalte, les bordures de rue, l’éclairage, etc. Excavation L.M.R. fera affaires avec plusieurs sous-contractants, soit Électricité TB pour les travaux électriques, les Entreprises RG Gauthier pour les trottoirs et bordures en béton, Création Paysage pour des aménagements et la pose de pavé et murets, Conseillers forestiers Roy pour l’aménagement paysager et la pose de gazon en plaques ainsi qu’Asphalte Henri Laberge et Inter-Cité pour l’asphaltage. Le nombre de travailleurs impliqués sur le chantier variera en fonction des périodes, mais le chargé de projet, André Belleau, estime que de 20 à 30 personnes pourraient être mobilisées au plus fort des travaux.

Les nouvelles rues construites cette année entreront en fonction lors de la fin de la deuxième phase de travaux, en 2019.

Phase 2

Une deuxième phase est prévue l’an prochain pour compléter les travaux. L’entrepreneur qui réalisera les travaux n’est pas encore connu, puisque l’appel d’offre n’a pas encore été lancé. Cette phase inclura la construction d’une voie réservée pour les autobus, le réaménagement complet de la rue Newton jusqu’au chemin Sydenham et à la rue Jacques-Cartier et l’installation d’un deuxième carrefour giratoire.

https://informeaffaires.com/regional...ent-la-phase-1

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Le promoteur de l’écoquartier Domaine Luxuor, Gilles Dufour, investit 2,2 M$ dans la création d’une station d’écomobilité à l’entrée du développement domiciliaire. Le complexe, dont la construction débutera ce printemps, accueillera un service de location de la boutique Hors-Circuits, une station-service Harnois Esso et un restaurant Subway.

« Il s’agit de la continuité de notre projet immobilier », indique, d’entrée de jeu, Gilles Dufour. D’une superficie de 6 300 pieds carrés, le bâtiment accueillera, en plus du dépanneur et du Subway, un local de 2 000 pieds carrés encore disponible à la location.

Le dépanneur offrira le service de location d’équipements et accessoires de plein-air de la boutique Hors-Circuit. Ce nouveau service cadre avec la mission de l’écoquartier, qui vise à promouvoir les saines habitudes de vie. Les habitants du quartier et d’autres secteurs de Saguenay, ainsi que les touristes de passage, pourront y louer vélos de montagne, vélos de route, fat bike, raquettes, skis de fond, etc. pour leurs déplacements ou pour profiter du réseau de six kilomètres de sentiers. « La location va se faire par iPhone ou appareil mobile. C’est une nouveauté qui existe maintenant. Ils vont pouvoir voir ce qui est disponible et réserver », souligne M. Dufour, ajoutant qu’il vise à réduire les voitures à 0,2 véhicules par habitant dans le quartier.

La succursale Subway sera quant à elle aménagée selon un nouveau concept offrant le service au volant, une première. Elle offrira également le service de commande numérique.

Station Esso

Le promoteur de l’écoquartier affirme avoir choisi Harnois Énergies, avec une bannière Esso, comme partenaire d’affaires, en raison de la vision commune des deux groupes à propos des énergies renouvelables. Harnois Énergies est la première entreprise à intégrer des bornes de recharge électrique au sein de son réseau de stations-services et lancera à Québec la première station offrant le ravitaillement en hydrogène de la province. « On veut avoir une station d’hydrogène ici aussi », affirme Gilles Dufour, même si l’approvisionnement en hydrogène ne sera pas offert dès le départ.

M. Dufour aimerait également intégrer éventuellement des bornes de recharge pour les voitures électriques. Pour ce faire, l’homme d’affaires a inscrit son projet auprès d’Hydro-Québec. « C’est actuellement à l’étude. Je suis en attente de la position d’Hydro-Québec », confirme-t-il. Selon lui, la Ville et la STS seraient également en processus d’étude avec un consultant pour l’installation de divers services à l’entrée du Domaine Luxuor, dont des stationnements incitatifs, un abri-bus faisant partie du circuit de ligne express mis sur pied dans le cadre d’Accès Libre ainsi que la disponibilité de la location de Bixi ou de voitures électriques à la carte.

Engouement

Le projet du Domaine Luxuor va bon train et suscite l’engouement de plusieurs personnes. « Nous avons déjà 9,8 M$ de bâti actuellement sur notre terrain. Ça va très bien. On est très content de cet aspect-là », mentionne Gilles Dufour.

Selon lui, le développement du projet L’AXE par le Groupe Perron, à 200 mètres du quartier, et le positionnement de la station d’écomobilité à l’entrée de la ville, près du boulevard Talbot et de l’autoroute 70, permettront au projet de se démarquer. Il estime la circulation sur ces axes à 33 000 passants journaliers et anticipe en attirer une bonne partie vers sa station.

https://informeaffaires.com/regional...22-m-au-luxuor

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Le premier magasin à rayons Hart dans la région a ouvert officiellement ses portes, le 13 février dernier, au centre commercial Place du Saguenay. Le commerce est d’une superficie de 17 000 pieds carrés dont 3 000 pour l’entrepôt.

« Le magasin est situé dans l’ancien Zellers, tout comme le sont le IGA et le salon de coiffure Éléganza. C’est une très bonne acquisition pour notre centre commercial. Nous avons des discussions avec d’autres commerces, mais comme ce n’est pas signé, c’est trop tôt pour en parler publiquement. Toutefois, je peux dire que les travaux vont bon train au local dans l’édifice 1212 qui accueillera au printemps le nouveau restaurant Quesada Burritos & Tacos. Le promoteur va prendre possession du local le 1er mars pour l’aménagement de son restaurant », explique Josée Décoste, la directrice régionale de Place du Saguenay appartenant à Gestion Sandalwood.

Soulignons par ailleurs que le magasin Hart est aussi propriétaire de la chaîne Maison en Gros qui compte cinq magasins dans la région avec celui qui ouvrira bientôt ses portes à Roberval. Le nouveau Hart emploie 13 personnes.

« La différence entre le Hart et la Maison en Gros est l’ajout de la mode, des jouets et la nourriture. Notre stratégie est de prendre de plus en plus de place sur le marché au Canada. Nous sommes présents aussi en Ontario, au Nouveau-Brunswick et un premier magasin ouvrira en Nouvelle-Écosse en avril. Nous sommes heureux de nous installer à Place du Saguenay. Le centre commercial est en expansion et en prenant notre décision maintenant, nous avons pu choisir notre local. Non, nous n’avons pas de projet pour l’instant d’un nouveau Hart dans la région, mais on regarde du côté de Chibougamau », souligne Marc Bigaouette, superviseur des ventes pour Québec et l’Est du Québec.

La chaîne de magasins Hart fondée en 1960 met principalement l’accent sur la mode et les chaussures pour la famille à des prix abordable, et met aussi en vedette une gamme complète de marchandises : de l’ameublement, des articles ménagers, de la décoration intérieure, des appareils électriques, des articles cadeaux, de la literie et articles pour la salle de bain ainsi que des jouets et des produits saisonniers et de loisirs. « On se situe entre le Roussy et le Walmart sur le marché, mais nous offrons beaucoup de produits exclusifs à la grande satisfaction de notre clientèle », de conclure M. Bigaouette.



https://informeaffaires.com/regional...dans-la-region

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L’ancienne succursale chicoutimienne de Sears du boulevard Talbot changera de visage en 2019. En chantier depuis novembre, l’édifice qui accueillera plusieurs commerces avec entrées indépendantes devrait être livré d’ici mai. Informe Affaires a appris que Globo, Dormez-Vous, Bulk Barn et Home Sense occuperont une partie du complexe commercial adjacent à Place du Saguenay.

Depuis la faillite de Sears au Canada, de nombreux locaux sont devenus vacants et le défi de taille était de trouver des occupants pour ces grandes surfaces. Au cours de la dernière année, la firme Intella Immobilier, propriété d’investisseurs montréalais, a misé sur la tendance des locaux commerciaux à entrées indépendantes pour redévelopper l’endroit. Le magasin de chaussures Globo et le commerce de literies Dormez-Vous s’ajoutent à la liste des bannières ayant confirmé leur arrivée dans la région, soit le commerce de décoration Home Sense et la boutique d’aliments en vrac Bulk Barn.

Livraison en mai 2019

Sur LinkedIn, l’associé principal de la firme, Marcel Blouin, a présenté quelques détails sur les travaux en cours sur le terrain voisin de Place du Saguenay, en plus de présenter une esquisse de la façade extérieure. « Les 100 000 pieds carrés de ce qui formait l’ancien magasin à grande surface seront redéveloppés pour accommoder des usages multiples entre 3 000 et 6 000 pieds carrés et des formats plus grands de 15 000 à 22 000 pieds carrés. Ensemble, les unités occuperont 580 pieds de façade sur le boulevard Talbot, face au centre commercial régional Place du Royaume. La prise de possession [par les locataires] est prévue pour mai 2019 », précise-t-il dans la langue de Shakespeare, ajoutant qu’à ce jour, encore 55 000 pieds carrés sont toujours disponibles à la location.

D’autres commerces à confirmer

Selon une source digne de foi, d’autres bannières pourraient confirmer leur arrivée d’ici 2019. La Banque TD et le détaillant de meubles Structube seraient également pressentis à élire domicile dans l’immeuble. Rappelons que bien qu’elle soit annexée à Place du Saguenay, le développement ne fait pas partie du portefeuille immobilier du centre commercial, mais bien à Intella Agence immobilière, spécialisée dans le développement et le repositionnement de propriétés et de centres commerciaux. Domenique Vincenti, Marcel Blouin et Jeff Candib sont les actionnaires de la société immobilière.

https://informeaffaires.com/regional...res-confirmees

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Le développement du secteur numérique a pris beaucoup d’importance à Promotion Saguenay, particulièrement depuis l’implantation d’Ubisoft à Chicoutimi. La preuve, pour la première fois, une ressource dédiée à ce secteur a été embauchée l’automne dernier pour concrétiser plusieurs autres projets.

Parmi ceux-ci, on souhaite faire du bas de la rue Racine à Chicoutimi un quartier numérique. « Nous voulons créer un milieu stimulant. Le numérique est un secteur d’économie en croissance et la venue d’Ubisoft a permis une prise de conscience, une chance incroyable de capitaliser sur la crédibilité de cette entreprise », souligne Patrick Bérubé, le directeur général de Promotion Saguenay accompagné de Karine Jean, la nouvelle conseillère au développement du secteur numérique. M. Bérubé fait remarquer qu’Ubisoft a choisi le centre-ville de Chicoutimi pour différentes raisons, notamment pour son milieu de vie agréable, les locaux disponibles, sa proximité de l’université, etc.

« Nous sommes en démarchage avec d’autres entreprises numériques et nous les référons dans ce secteur où il y a déjà une concentration et 60 000 pieds carrés de locaux vacants. Avec l’économie numérique, on ne vend pas la ville avec la même approche qu’avec les grands projets industriels qui nécessitent des infrastructures, des moyens de transport comme le port, l’aéroport, le chemin de fer ou encore des firmes d’ingénierie-conseil. Pour le numérique, on vend l’UQAC, les deux Cégeps, les programmes associés, le milieu de vie. Un autre gros avantage est qu’il y a beaucoup de Saguenéens qui ont étudié dans le numérique, présentement en exil et qui sont prêts à revenir dans la région. La moitié de l’équipe d’Ubisoft est de retour ici et c’est un enjeu sur lequel on devra se pencher et agir rapidement », ajoute M. Bérubé en précisant que Karine Jean a elle aussi choisi de revenir travailler dans sa région natale.

Autres actions

En 2019, la mise sur pied de l’incubateur, le support aux entreprises qui veulent démarrer dans ce secteur-là, l’accompagnement aux entreprises intéressées à venir s’implanter sont les principaux objectifs. « Le projet d’incubateur dont l’appel à « incuber » sera lancé très bientôt, a été annoncé récemment avec notre partenaire Desjardins qui consacre sa plus grosse contribution (1 M$) pour deux incubateurs, un numérique et un autre multisectoriel à Jonquière. Pour le numérique, il y aura six espaces pour de nouvelles entreprises dans ce secteur. Pendant une période de 18 mois, ces entreprises pourront bénéficier de conditions d’implantation favorables comme un loyer à coûts modérés, un encadrement, etc. L’incubation s’adresse à une clientèle locale. On veut favoriser l’essor du secteur numérique et faire en sorte que les jeunes qui ont des modèles d’affaires et des aspirations différentes que le modèle d’affaire traditionnel se lancent là-dedans pour qu’on puisse les accompagner adéquatement », affirme le DG de Promotion Saguenay.

À terme, selon Patrick Bérubé et sa collègue Karine Jean, on aimerait instaurer une filière numérique à Saguenay, soit une chaîne de valeur de produits. « Nous avons les jeux vidéo, du Web, mais on aimerait aussi voir une variété d’entreprises qui se complètent dans la création de mise sur pied d’entreprises comme l’intelligence artificielle, par exemple. »

https://informeaffaires.com/regional...-la-rue-racine

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Le promoteur André Gauthier souhaite construire un nouveau bâtiment commercial de 12 000 pieds carrés sur le boulevard Talbot. La construction devrait débuter en mai.

Le projet nécessitera des investissements de 1,5 M$. Il comprendra des espaces locatifs destinés à des commerces. Quelque 4 000 pieds carrés sont déjà réservés et M. Gauthier espère louer les 8 000 pieds restants d’ici le printemps, afin d’amorcer la construction rapidement.

Le nouveau bâtiment sera construit sur un terrain de 80 000 pieds carrés appartenant au promoteur, au 2425, boulevard Talbot. Le terrain abrite également le garage Gauthier Auto Classique, propriété du promoteur. L’espace est situé près du Costco, entre l’autoroute 70 et la rue des Routiers.

Si tout va bien, André Gauthier prévoit que son édifice sera terminé en septembre afin que les locataires puissent s’y installer.

https://informeaffaires.com/regional...ial-sur-talbot

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L’ancien Walmart de Jonquière a officiellement été acheté par le Groupe Gagnon Frères. Le détaillant de meubles a annoncé officiellement l’acquisition de la bâtisse du boulevard René-Lévesque, inoccupée depuis 2005. À partir de son compte Facebook, la chef de direction de l’entreprise, Virginie Théberge, s’est dite très fière de cet important investissement.

La chaîne de magasins de Saguenay lorgnait depuis plusieurs mois l’édifice de la multinationale américaine afin d’y installer son centre de liquidation et pour bénéficier d’un entrepôt plus vaste pour ses besoins grandissants. En octobre, la direction de Gagnon Frères confirmait à Radio-Canada son intention d’acquérir l’édifice de l’ancien magasin à grande surface. « Très contente ce matin d’annoncer que Gagnon Frères acquiert officiellement l’ancien Walmart! Des mois de négociation qui portent ‘‘enfin’’ fruit… (sic) Je suis très fière d’investir dans un projet d’envergure à Jonquière. On travaille déjà sur le projet, donc j’essaie de vous montrer des images très bientôt », a publié Virginie Théberge, sur Facebook.

Voici une esquisse du futur Gagnon Frères


Le «power center» de Jonquière sera à nouveau dynamisé. Après le départ du Walmart, le 30 avril 2005 ainsi que le déménagement du Bureau en Gros en 2017, deux imposants bâtiments se trouvaient sans occupants. Au fil des années, plusieurs rumeurs circulaient concernant une possible vente de l’ancien Walmart, sans toutefois aboutir à des projets concrets. Malgré tout, quelques entreprises ont décidé de s’établir dans le secteur. RPM Harley Davidson a bâti son nouveau commerce à quelques mètres de l’immeuble placardé depuis plus d’une décennie. La concession Hyundai s’est également établie dans le secteur au cours des derniers mois, après 7 M$ d’investissements.

En plus de ces projets commerciaux, mentionnons le projet de la Ville de Saguenay de construire son centre multisport dans cette zone. Lors d’une entrevue accordée à Informe Affaires, la mairesse de Saguenay, Josée Néron, avait affirmé qu’il s’agissait d’un projet stratégique pour l’arrondissement et qu’elle était confiante que le secteur en question soit redynamisé dans les prochaines années.

https://informeaffaires.com/regional...ancien-walmart

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Laissé à l’abandon depuis 2012, le terrain de l’ancien restaurant PFK pourrait bientôt être au cœur d’un nouveau projet de revitalisation du secteur commercial. À en croire des schémas publiés sur Facebook par le conseiller municipal Carl Dufour, six édifices subiront des rénovations majeures dans la prochaine année.

Sur son compte Facebook, le conseiller municipal du secteur Arvida Carl Dufour a publié, au cours des derniers jours, des schématisations 3D concernant des projets à venir dans le secteur du boulevard Mellon. Il est notamment question d’une revitalisation du bâtiment de Bell Canada, la réfection du salon de toilettage, la construction d’un bâtiment de style industriel avec condos et locaux commerciaux sur l’ancien terrain de la pétrolière Ultramar, en plus de celui de l’ancienne bannière de restauration rapide.

Ancien PFK

Bien que l’échevin ait mentionné sur le réseau social que les esquisses n’étaient que des simulations, Informe Affaires a appris que plusieurs projets semblent bien concrets, mais ne pourrait pas ressembler aux esquisses. Joint le 12 octobre dernier, Steve Vachon, président de l’entreprise de construction Lapointe & Gagnon, avait affirmé être récemment devenu propriétaire du terrain et de l’immeuble de l’ancien Poulet Frit Kentucky d’Arvida. « Nous avons plusieurs projets en cours et nous en avons un à l’ancien PFK, mais je donnerai plus de détails d’ici deux semaines », avait-il indiqué.

Les plans architecturaux dévoilés par l’élu présentent un bâtiment de deux étages où des commerces pourraient occuper le rez-de-chaussée, alors que des bureaux ou des lofts se trouveront à l’étage. Dans les dernières heures, Steve Vachon, également copropriétaire du Complexe Santé Arvida, a indiqué qu’il encore est trop tôt pour dévoiler les grandes lignes. « Il y a eu un beau travail de modélisation par Carl Dufour. On ne s’est pas parlé concernant tout ça et il est trop tôt pour affirmer quoi que ce soit », a-t-il fait savoir lors d’un bref entretien téléphonique.



Figurant également parmi les façades qui subiront une cure de jeunesse, la propriétaire du salon de toilettage Les Ciseaux magiques, Claudia Perron-Laberge, a confirmé que des rénovations seront bientôt entreprises par les nouveaux propriétaires de la bâtisse. « Je ne suis que la propriétaire du commerce, mais effectivement, les nouveaux [locateurs] vont rénover la façade », a-t-elle précisé.

https://informeaffaires.com/regional...enoves-en-2019

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L’autorisation d’ajout d’usages sur la parcelle de terrain par la Ville de Saguenay a marqué le coup d’envoi du développement commercial situé à quelques kilomètres de la Réserve faunique des Laurentides. Les promoteurs veulent devenir un point central pour les automobilistes qui entrent ou sortent de la route 175.

(J.T.) Les pelles mécaniques devraient s’activer sur le chantier dès le printemps 2019. La construction et l’aménagement intérieur seront échelonnés sur un an. L’immeuble divisé en deux paliers compte devenir rapidement, dès la fin des travaux, un pôle de proximité prisé des citoyens et automobilistes. « On veut que notre [centre multiservice] devienne l’endroit privilégié pour tout le monde qui passe sur le boulevard Talbot ou qui résident par ici. En étant situé tout près d’un point d’accès au lac Kénogami, les plaisanciers pourront remplir les réservoirs de leurs embarcations et acheter quelques produits de dernière minute. Ils pourront même manger au restaurant rapide. L’hiver, les touristes pourront se ravitailler directement en sortant du parc », précise Jean-Michel Tremblay, associé chez Projet 7 et propriétaire de l’entreprise de construction Concept Platinum, en ajoutant qu’une moyenne de 6200 véhicules circulent dans le secteur quotidiennement.

Les deux investisseurs ne lésinent pas sur les efforts pour permettre l’implantation de plusieurs entreprises dans le futur immeuble. « Nous avons demandé des ajouts au zonage de notre lot afin de nous permettre d’implanter plusieurs types d’entreprises. Malgré quelques délais, nous avons eu une belle collaboration avec le conseiller municipal Michel Potvin. Ces changements contribueront à dynamiser Laterrière », affirme l’homme d’affaires. « En offrant des locaux modernes, on croit que ça pourrait encourager plusieurs professionnels à s’installer ici », ajoute-t-il.

Promoteur, entrepreneur et opérateur

En plus d’être promoteurs du développement commercial, Shirley Gravel et Jean-Michel Tremblay seront également les entrepreneurs et opérateurs de la station-service, du dépanneur, lave-auto manuel et de la salle de réception qui sera situé dans le bas du bâtiment. M. Tremblay explique que cette stratégie démontre un intérêt sérieux de leur part. « En plus d’investir, on veut faire partie des opérations, parce qu’on croit vraiment au succès de notre pôle de proximité et parce qu’on s’assure de la viabilité à long terme des services qu’on gérera. »

Après Laterrière… La Baie

En plus du centre multiservice du boulevard Talbot, Projet 7 semble visiblement s’être donné une mission de dynamisation de secteurs commerciaux, puisqu’elle a également acquis, en début d’année, un terrain auprès de Produits Forestiers Résolu dans le secteur Port-Alfred à La Baie. Jean-Michel Tremblay a affirmé qu’il s’agirait du « terrain par excellence » pour la construction d’une future bibliothèque pour l’arrondissement. « C’est un terrain situé près de l’ancienne usine de la Consol, qui permet plusieurs possibilités. Nous pourrions autant y aménager plusieurs locaux qu’un immeuble de plusieurs étages entièrement dédié à une entreprise en expansion. Nous sommes vraiment ouverts à tout genre de projet qui redynamiserait Port-Alfred », conclut M. Tremblay.

https://informeaffaires.com/regional...prevue-en-2020

[lesouverain]

En pleine croissance, ZONE Kubota du boulevard Saint-Paul a annoncé un investissement de plus de 1 M$ dans l’agrandissement de sa place d’affaires.

L’édifice situé à l’angle des boulevards Saint-Paul et Barrette sera agrandi en ajoutant notamment un deuxième étage. Grâce à cet investissement, le concessionnaire de machineries Kubota consolidera ses 25 emplois et prévoit en créer au moins 2 à 3 autres dans un avenir rapproché. « Ainsi, après avoir doublé la superficie du terrain, ZONE Kubota double son bâtiment principal avec l’ajout d’un 2e étage dans une construction neuve en plus de doubler également l’espace consacré aux pièces, accessoires et au service. Le démantèlement de la façade est en cours et cela nous permettra d’ajouter un deuxième palier à notre immeuble, ce qui nous permettra d’être moins à l’étroit », indique le propriétaire de la concession Jonathan Garant.

Plus grand terrain

Souhaitant demeurer dans le secteur, M. Garant a négocié avec la Ville de Saguenay afin d’acquérir un terrain vacant à l’arrière de son édifice. « Le terrain a été acquis l’an dernier auprès de Saguenay. Cet agrandissement nous permettra d’avoir davantage de machinerie en démonstration, car il faut savoir que mes commandes arrivent presque en pièces détachées et nous devons assembler les roues et les accessoires ici, à Saguenay », souligne le commerçant.

Équipements en démonstration

Kubota ayant acheté deux équipementiers agricoles dans les dernières années, il fallait davantage d’espace pour l’entreprise. « Kubota est en croissance et notre commerce également. Pour répondre aux normes du programme d’image de la marque, mais aussi pour être moins à l’étroit, l’agrandissement était devenu nécessaire », explique M Garant. « Comme j’ai auparavant travaillé dans la vente automobile, je voulais offrir la possibilité aux clients de voir les tracteurs avant d’acheter. Avec l’espace que j’avais, je ne pouvais pas monter plusieurs équipements pour de la démonstration. En 2019, ce sera désormais possible », précise celui qui est propriétaire de ZONE Kubota depuis 2014.

Le commerce demeurera en activité pendant les travaux. Le chantier devrait être complété au début de l’année 2019. « Des installations temporaires prennent place dans le stationnement pour recevoir et servir la clientèle. L’entreprise demeure ouverte […] durant cette période de transition », de conclure le propriétaire. Mentionnons que le concessionnaire dessert le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Charlevoix ainsi que la Haute-Côte-Nord.

https://informeaffaires.com/regional...ez-zone-kubota

[ozzy]

Originally Posted by lesouverain

L'entreprise Gazoduq vient de déposer un avis pour son projet de conduite de gaz naturel de 750 kilomètres qu'elle souhaite construire entre le nord-est de l'Ontario et la future usine de liquéfaction de gaz à Saguenay. Il s'agit de la première étape des évaluations imposées par le ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Un texte de Gilles Munger

Le projet de 4,5 milliards de dollars devra aussi être soumis à la Commission des territoires agricoles et à l'Office national de l'énergie à Ottawa.

Il prévoit aussi qu'une partie du gaz naturel pourrait alimenter des entreprises de transport du gaz naturel pour la distribution au Saguenay-Lac-Saint-Jean et ailleurs au Québec.

Les milieux à l'étude
L'avis de projet de Gazoduq précise les zones qui devront faire l'objet d'études environnementales complètes d'ici la mise en service prévue à la fin de 2024.

Le corridor à l'étude comprend plusieurs eskers et moraines en Abitibi-Témiscamingue, des formations géologiques qui peuvent contenir de l'eau souterraine d'une grande qualité.

Gazoduc indique que le tracé traversera une série de plans d'eau où l'on retrouve une quinzaine d'espèces de poissons comme le bar rayé, l'esturgeon jaune, le doré, la ouananiche et l'omble de fontaine.

L'entreprise indique qu'elle déploiera des efforts considérables pour éviter les aires protégées inscrites aux Registres des aires protégées du Québec . Le document répertorie 16 réserves écologiques inscrites, mais aussi plus de 350 écosystèmes forestiers exceptionnels ou projets d'aires protégées qui ne sont pas inscrits au registre.

Relations avec les communautés
Gazoduc indique dans son avis de projet qu'elle a retenu les services d'experts-conseils autochtones spécialisés dans les relations avec les communautés pour favoriser la participation de ces groupes à toutes les phases du projet. Le projet concerne plus particulièrement les conseils de bande de Pikogan, Lac-Simon, Opitciwan, Wemotaci et Mashteuiatsh et de Wahgoshig en Ontario.

Au Québec, le corridor à l'étude pour la conduite de gaz touche 43 municipalités, dont 15 au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle...et-gaz-naturel

Je me pose la question actuellement pourquoi le projet Énergie Est si contesté ne pourrait pas emprunter la même voie. Ce faisant, beaucoup d'irritant pourraient disparaître:

• Le tracé emprunterait une emprise déjà existante car les deux projets passeraient à la même place
• Le pipeline passerait dans des zones beaucoup moins peuplées ce qui était un gros irritant
• Le projet n'aurait pas à traverser le St-Laurent, ce qui était aussi un très gros irritant.
• Le pipeline serait moins long car au lieu de se rendre jusqu'au Nouveau Brunswick, Il se rendrait au Saguenay ou un port en eau profonde permettrait de faire le trajet en bateau à partir de cet endroit (le transport par bateau coûte moins cher)
• Les emplois seraient au Québec au lieu du Nouveau Brunswick.
• Je ferais plus confiance à Gazoduq qu'aux promoteurs de Énergie Est qui sont très mal parti au niveau Social.
• Les Albertains seraient contents parce qu'on aurait dénoué l,Impasse au Québec sur ce projet. Leur pétrole aurait trouvé une voie de sortie, il y aurait enfin des emplois au Québec pour ce projet (surtout de bons emplois en région) et on pourrait se réconcilier avec l'Alberta qui est pas mal fort sur le Québec Bashing.

Il y a peut-être d'autres avantages (et surement des inconvénients) mais ça vaudrait la peine d'être étudié.

Que pensez vous de ma suggestion?

[lesouverain]

Originally Posted by ozzy

Je me pose la question actuellement pourquoi le projet Énergie Est si contesté ne pourrait pas emprunter la même voie. Ce faisant, beaucoup d'irritant pourraient disparaître:

• Le tracé emprunterait une emprise déjà existante car les deux projets passeraient à la même place
• Le pipeline passerait dans des zones beaucoup moins peuplées ce qui était un gros irritant
• Le projet n'aurait pas à traverser le St-Laurent, ce qui était aussi un très gros irritant.
• Le pipeline serait moins long car au lieu de se rendre jusqu'au Nouveau Brunswick, Il se rendrait au Saguenay ou un port en eau profonde permettrait de faire le trajet en bateau à partir de cet endroit (le transport par bateau coûte moins cher)
• Les emplois seraient au Québec au lieu du Nouveau Brunswick.
• Je ferais plus confiance à Gazoduq qu'aux promoteurs de Énergie Est qui sont très mal parti au niveau Social.
• Les Albertains seraient contents parce qu'on aurait dénoué l,Impasse au Québec sur ce projet. Leur pétrole aurait trouvé une voie de sortie, il y aurait enfin des emplois au Québec pour ce projet (surtout de bons emplois en région) et on pourrait se réconcilier avec l'Alberta qui est pas mal fort sur le Québec Bashing.

Il y a peut-être d'autres avantages (et surement des inconvénients) mais ça vaudrait la peine d'être étudié.

Que pensez vous de ma suggestion?

En effet, cela pourrait être une option mais il demeure plusieurs éléments à définir et à réfléchir.

Reprenant les paroles du président de la société de Gazoduq, Louis Bergeron, il explique qu'il y a une différence importante entre le transport de gaz naturel par conduite que celui de pétrole lourd. En cas de rupture, le gaz s'échappe et ne contamine pas l'environnement. Le pétrole peut créer des dommages beaucoup plus importants sur les terres et l'eau.

Je pense que pour ces raisons, la société québécoise n'est pas prête à laisser Énergie-Est à aller de l'avant avec son projet de quelconque façon qu'il soit.

Si l'Alberta veut sortir de sa torpeur économique, elle devra, pour commencer, instaurer une taxe provinciale (elle est actuellement à 0%) et ensuite orienter son développement, de façon plus intensive, vers d'autres avenues durables.
https://www.lequotidien.com/affaires...0f9827e3925e5c

[ozzy]

Originally Posted by lesouverain

En effet, cela pourrait être une option mais il demeure plusieurs éléments à définir et à réfléchir.

Reprenant les paroles du président de la société de Gazoduq, Louis Bergeron, il explique qu'il y a une différence importante entre le transport de gaz naturel par conduite que celui de pétrole lourd. En cas de rupture, le gaz s'échappe et ne contamine pas l'environnement. Le pétrole peut créer des dommages beaucoup plus importants sur les terres et l'eau.

Je pense que pour ces raisons, la société québécoise n'est pas prête à laisser Énergie-Est contaminer nos terres pour le passage du pétrole lourd, en cas de bris.

Si l'Alberta veut sortir de sa torpeur économique, elle devra, pour commencer, instaurer une taxe provinciale (elle est actuellement à 0%) et ensuite orienter son développement, de façon plus intensive, vers d'autres avenues durables.
https://www.lequotidien.com/affaires...0f9827e3925e5c

je suis tout à fait d'accord avec ton propos

[lesouverain]

Originally Posted by ozzy

je suis tout à fait d'accord avec ton propos

En tout cas, la société du futur gazoduc a du pain sur la plancher avec la consultation des municipalités et les communautés de premières nations.

Si le projet a du bon, il apportera certainement une prospérité économique au SagLac!!!

[lesouverain]

La Ville de Saguenay va limiter les projets résidentiels sur son territoire. L'administration Néron a décidé qu'elle n'autorisera plus les changements de zonage dans le but de développer de nouveaux secteurs.

Le conseil municipal juge que l'offre est suffisante actuellement pour les personnes qui souhaitent devenir propriétaires ou déménager à Saguenay.

Il y a actuellement 650 terrains disponibles à Saguenay pour de nouvelles constructions domiciliaires auprès de différents promoteurs.

Des autorisations ont aussi été délivrées pour environ 1100 autres emplacements par le passé.

La Ville veut rassurer les promoteurs. Les projets déjà approuvés ne sont pas menacés.

On s’entend qu’avant d’en ouvrir d’autres, il est tout à fait logique de dire que ceux qui étaient déjà prévus vont se terminer, poursuit Josée Néron.

Gérer l’offre et la demande
Avec cette orientation, la Ville souhaite également donner un coup de main aux propriétaires qui souhaitent se départir de leur propriété.

On est d’avis qu’on doit laisser une chance aux gens qui, en ce moment, essaient de vendre leurs maisons, affirme la mairesse. Ne pas multiplier et multiplier les développements domiciliaires, je pense que c’est une approche prudente.

Josée Néron affirme que les promoteurs qui souhaitent tout de même faire une demande de dézonage devront présenter une étude d’impact fiscal.

Ils devront faire la preuve que leur projet est rentable pour la Ville de Saguenay ou alors retourner à la table à dessin.

L'impact de l'étalement
Le conseiller municipal et président de la commission de l’urbanisme, Simon-Olivier Côté, ajoute qu’il faut aussi laisser les promoteurs actuels vendre les terrains disponibles à la construction.

Il y a déjà énormément de place et dans un contexte de décroissance, on veut consolider les quartiers qui sont déjà en train de se faire développer. Il faut savoir qu’il y a des quartiers où il y a des maisons à gauche et à droite qui ne sont pas complétées, affirme Simon-Olivier Côté.

Selon lui, l’étalement urbain représente aussi des coûts pour la Ville.

Le marché immobilier de Saguenay
Les agents membres de la Chambre immobilière du Saguenay-Lac-Saint-Jean avaient 1547 maisons à vendre à Saguenay en décembre 2018.

Dans son bilan 2018, la Chambre note que le nombre de transactions a augmenté de 11 % par rapport à l’année précédente pour s’établir à 1164.

Le prix médian des maisons unifamiliales était de 174 750 $.

Temps moyen avant de vendre une propriété à Saguenay en 2018

Maison unifamiliale : 143 jours
Copropriété : 181 jours
Immeuble d’habitation : 163 jours

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle...s-neuves-frein

[lesouverain]

Un terrain a été mis en vente récemment pour la modique somme d'environ 11 millions$. Ce terrain, situé au coin du Boul. Talbot et de la rue du Sauvignon pourra comprendre environ une dizaine de commerces. À suivre si ce terrain trouvera preneur et prendra forme dans la prochaine année peut-être...




https://www.centris.ca/fr/terrain~a-...uenay/19962855

[lesouverain]

L’entrepreneur général Claveau & Fils Inc.confirme son projet commercial de plus de 2 M$ qui sera construit cet été, si tout va comme prévu, à l’entrée de son développement résidentiel de Place des Joyaux, située à l’intersection du boulevard Du Royaume et de la rue L’Émeraude à Jonquière.

« Ce projet commercial de 15 000 pieds carrés comprendra assurément une station d’essence Pétro Canada, un lave-auto et un dépanneur. La pétrolière, avec qui nous avons une entente de 20 ans, investira pour sa part 1 M$ pour ces aménagements. Il reste 12 000 pieds carrés à louer avant d’amorcer les travaux de construction. Il y a des discussions avec des clients potentiels, notamment dans le domaine de la restauration. Même si ça devrait se concrétiser bientôt, on ne peut en parler car ce n’est pas signé », explique Stéphane Truchon, directeur Vente & Construction chez Claveau et Fils Inc.

Zoné commercial, ce secteur peut accueillir des commerces de restauration, de santé (pharmacie, bureau de dentiste), mais pas de bureaux professionnels comme des avocats, notaires, etc. « Nous prévoyons commencer les travaux au début de l’été. Un fait est certain, nous avons assuré Pétro Canada qu’ils seront complétés en 2019. C’est un excellent secteur car en plus des 450 portes du nouveau quartier, il dessert aussi le quartier St-Philippe où l’on dénombre 700 résidences », ajoute M. Truchon.

https://informeaffaires.com/regional...ux-a-jonquiere

[lesouverain]

Un nouveau Centre de transformation et de valorisation de bioproduits (CTVB) verra le jour à Saguenay grâce, notamment, à une aide financière de 4 M$ du gouvernement du Canada annoncée ce matin au Centre d’entrepreneuriat et d’essaimage de l’Université du Québec à Chicoutimi (CEE-UQAC) par Richard Hébert, le député de Lac-Saint-Jean et secrétaire parlementaire de la ministre de la Petite Entreprise et de la Promotion des exportations.

Cette aide du gouvernement du Canada par le biais de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC) permettra à cet organisme à but non lucratif de mettre en place une infrastructure technologique et industrielle de haut niveau dont bénéficieront les entreprises et les organismes. Reposant sur des investissements de plus de 5,2 millions de dollars, le CTVB contribuera, par ses capacités de transfert technologique, à diversifier et à renforcer l’entrepreneuriat dans les secteurs des technologies propres, des produits naturels, de la foresterie, de l’agroalimentaire ainsi que dans les industries pharmaceutiques, des cosmétiques et des nutraceutiques.

Technologique verte

Respectueuse de l’environnement, la technologie qui sera utilisée au CTVB est propre et exempt de solvant. Cette biotechnologie d’extraction enzymatique, développée par Biolie, une entreprise française, permet de séparer les principes actifs des végétaux. Celle-ci est utilisée dans des secteurs variés telle que l’industrie pharmaceutique, la cosméceutique, l’agroalimentaire, etc. Le CEE-UQAC a conclu une entente avec Biolie, lui donnant ainsi l’exclusivité d’exploitation et d’utilisation de la technologie Biolie en Amérique du Nord.

« Malgré les avancés dans l’industrie, une hausse significative de la demande de ces produits implique le développement de nouvelles connaissances et d’expertises ainsi que d’une main-d’œuvre hautement qualifiée nécessitant également l’accès à des équipements technologiques à la fine pointe et aux procédés verts en émergence. C’est ce que nous offrirons aux entreprises du Québec avec la mise en place du CTVB » de dire Gilles Déry, président du CEE-UQAC.

Outil de développement pour les PME

Ce nouveau centre représente un outil de développement stratégique pour les entreprises. Il donne accès à une technologie complémentaire qui facilite la croissance des PME en permettant de bonifier leur offre de services. De plus, la diversification des interventions scientifiques, servira grandement au développement de connaissances et d’expertises des PME favorisant ainsi l’identification de nouvelles occasions d’affaires.

« Les enjeux reliés à la diversification de l’économie régionale et à la capacité de valoriser la forêt boréale sont des préoccupations qui nous (l’UQAC et le CEE-UQAC) ont poussés à réfléchir sur l’élaboration d’un projet et d’un modèle d’affaires qui permettraient de dynamiser et de structurer régionalement ce secteur d’activité porteur » a mentionné Nicole Bouchard, rectrice de l’UQAC.

Pour sa part, le député Richard Hébert a déclaré : « Grâce à ce nouveau Centre de transformation et de valorisation de bioproduits, les PME et les organismes auront accès à une infrastructure technologique d’avant-garde dans un domaine dont les progrès n’ont pas fini d’étonner. Cette initiative illustre bien le dynamisme et le sens de l’innovation qui caractérisent la région, initiative que nous appuyons avec enthousiasme. »

Localisation stratégique

Le Centre, situé sur le campus de l’UQAC, occupera un bâtiment déjà existant. « La proximité physique avec l’Université représente un avantage important, car il facilitera l’accessibilité aux chercheurs, aux professeurs et enfin, à toute la communauté scientifique universitaire » précise Louis Dussault, directeur du CEE-UQAC.

Le financement de 5 240 000 $ pour ce projet implique la participation de partenaires publics et privés dont les noms seront dévoilés prochainement. Les travaux d’améliorations locatives débuteront à l’été 2019 et les installations seront prêtes à accueillir les premières entreprises au printemps 2020.

À propos du CEE-UQAC

Actif depuis plus de 20 ans, le CEE-UQAC a pour buts de promouvoir l’entrepreneuriat et de soutenir la création d’entreprises auprès des communautés universitaire et collégiale du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Outre sa mission principale, il a également pour objectif de contribuer à l’émergence de projets novateurs par l’entremise de ses centres spécialisés portés dorénavant au nombre de quatre, soit deux dans le secteur de l’aluminium, un dans le développement technologique en jeux vidéo et informatique et, le plus récent, dans les bioproduits.

https://informeaffaires.com/regional...-bioproduits-a

[lesouverain]

Le gouvernement du Québec injectera 7,5 M$ pour l’étude de faisabilité du projet de prolongement du chemin de fer entre Dolbeau-Mistassini et Baie-Comeau, intitulé QcRail. L’annonce a été faite lors de la présentation du premier budget du ministre des Finances, Éric Girard, hier.

Le coût total du projet, qui prévoit la création d’un tronçon ferroviaire de 370 km entre Dolbeau-Mistassini et Baie-Comeau, est estimé à 1,6 G$. Le directeur du développement industriel et directeur du projet QcRail chez Innovation et Développement Manicouagan (ID Manicouagan), Guy Simard, indique que l’avis de projet a été donné en 2018 et que les études préliminaires et de marché ainsi que les premières consultations publiques ont été réalisées.

L’étude de faisabilité devrait débuter en 2019 et ses coûts sont estimés à 15 M$. « Le gouvernement vient de confirmer que plus de 50 % du coût de l’étude est financé. Nous poursuivons nos discussions avec différents partenaires investisseurs et le gouvernement du Canada », précise M. Simard. Selon lui, l’appui financier du gouvernement vient confirmer l’intérêt de créer ce nouveau lien ferroviaire. « Le gouvernement veut qu’on aille de l’avant avec le projet de ce corridor de commerce nordique. […] Le fait qu’il endosse le principe, pour nous, c’est une bonne nouvelle », ajoute-t-il.

Le directeur du développement économique souhaite pouvoir confier des mandats de services professionnels le plus rapidement possible. « On veut que beaucoup de monde travaille dans nos régions pour réaliser l’étude de faisabilité », souligne-t-il. Cette étude devrait s’échelonner sur 15 mois et inclut également l’étude d’impact environnemental et les consultations publiques.

Réaction de Saguenay

Le maire suppléant de Saguenay, Michel Potvin, a dit ne pas comprendre les intentions du gouvernement dans ce dossier. « On a déjà un chemin de fer qui part de Chibougamau et qui va jusqu’au port de Grande-Anse. Pourquoi en faire un autre? Pour nous, c’est très questionnable, a-t-il affirmé.

Au moment de mettre sous presse, il avait été impossible de joindre le maire de Dolbeau-Mistassini afin d’obtenir ses réactions.

Un corridor nordique

Rappelons qu’ID Manicouagan souhaite réaliser ce tronçon afin de créer un corridor ferroviaire nordique qui permettrait d’éviter les grands centres urbains et la congestion des milieux habités, en plus de désengorger les réseaux actuels. Selon Guy Simard, ce projet permettrait de raccourcir le temps d’expédition de ressources naturelles au Canada de six jours par rapport aux terminaux existants. « C’est majeur, ce n’est pas seulement pour les régions du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec. C’est une solution pour le Canada au grand complet », souligne-t-il, citant en exemple les grains de l’Ouest canadien, le minerai du nord de l’Ontario, etc.

M. Simard affirme que le projet se veut complémentaire aux terminaux existants. « On veut prendre en charge l’augmentation du transport de vrac anticipé avec les accords économiques avec l’Europe et le Partenariat transpacifique. Les projections prévoient une augmentation de 14 à 32 millions de tonnes des exportations », mentionne-t-il, questionnant la façon dont le réseau ferroviaire pourra prendre en charge cette augmentation. Selon lui, le port en eau profonde de Baie-Comeau a la capacité d’accueillir beaucoup de volume de matière en vrac, alors que certains terminaux manquent d’espace. Il permet également d’utiliser de plus gros navire, stockant plus de matière, que ceux qui quittent, par exemple, à partir des grands lacs.

Deux tracés potentiels ont été étudiés pour la création du corridor nordique, l’un passant un peu plus au sud, par La Tuque, et un dit « optimisé », qui circulerait par Chibougamau-Chapais et qui nécessiterait la réhabilitation de lignes du CN. « Mais le préalable, c’est de faire Dolbeau-Mistassini – Baie-Comeau », conclut Guy Simard.

[lesouverain]

La Cantine Boivin, casse-croûte de la Fromagerie Boivin à La Baie, subira une cure de rajeunissement au cours du prochain mois. Des investissements de 200 000 $ permettront de rénover complètement l’intérieur du restaurant.

Initialement acquis après l’incendie qui a ravagé la Fromagerie Boivin, en 2011, le bâtiment abritant la Cantine Boivn avait subi très peu de modification, puisque la priorité était au départ de rouvrir le comptoir laitier le plus vite possible pour les clients. Avec l’engouement suscité par l’offre de restauration (principalement la poutine), la Cantine n’a finalement jamais cessé ses activités. Elle emploie maintenant une dizaine de personnes « Nous allons la remettre au goût du jour. Nous refaisons l’intérieur et le mobilier, nous agrandissons un peu la cuisine et nous allons ajouter des salles de bain », indique Patricia Boivin, vice-présidente, ressources humaines à la Fromagerie.

Les travaux intérieurs permettront d’ajouter des tables, ce qui n’était pas possible auparavant. Les travaux prévoient aussi l’ajout d’une terrasse couverte à l’avant du restaurant afin que les clients puissent profiter de la vue sur la Baie des Ha! Ha!. « Je dis toujours qu’on a la plus belle vue avec la Baie des Ha! Ha! et le quai des croisières! […] La terrasse sera couverte afin qu’on puisse l’utiliser au maximum », précise Mme Boivin.

Les travaux, qui s’échelonneront sur un mois, nécessitent la fermeture de la Cantine Boivin à compter du 10 mars. La réouverture est prévue vers la mi-avril. « On va faire une belle fin de semaine de promotion une grande réouverture, avec des tirages, des chandails pour les enfants, etc. », mentionne la VP ressources humaines. Précisons que le restaurant conservera le même menu actuellement si apprécié par sa clientèle.

Prêt-à-cuisiner

Autre nouveauté, la Fromagerie Boivin a récemment lancé une boîte Mac’N Cheese du Saguenay prêt-à-cuisiner afin de faire connaître, notamment, son fromage fondu Le Petit Crémeux. « On voulait faire découvrir d’autres utilisations de notre fromage Le Petit Crémeux. […] C’est une trousse de fromages avec une recette que les gens vont pouvoir se faire chez eux », explique Luc Boivin.

Création gourmande signée Dorothée L’Épicurienne, cette boîte permet donc de réaliser une recette de macaroni au fromage maison entièrement conçue avec les fromages de l’entreprise baieriveraine. L’ensemble, disponible au comptoir laitier de la Fromagerie Boivin, comprend du Cheddar aux fines herbes râpé, du cheddar fort Boivin râpé, les huiles Champy et, bien sûr, Le Petit Crémeaux, en plus de la recette.

Rappelons qu’au total, la Fromagerie Boivin emploie plus de 180 personnes (incluant les 10 employés de la Cantine).

https://informeaffaires.com/regional...rajeunissement