Posted Jun 28, 2007, 4:37 PM
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En plus du Red Bull Crashed Ice en 2008, une haute compétition Red Bull pourrait avoir lieu, celui du Red Bull Air Race pour 2008.
Julie Lemieux
Le Soleil
Québec
Québec peut rêver plus que jamais d’accueillir le Red Bull Air Race en août 2008. Une haute dirigeante de cette organisation est en ville, aujourd’hui, afin de visiter la capitale et de déterminer si Québec possède tous les atouts pour recevoir cette Formule 1 des courses d’avions.
La directrice des projets internationaux du Red Bull Air Race, Christiane Bendel, a atterri à Québec hier soir et passera la journée en ville en compagnie du président de Nemex Network, Karl Talbot, qui est à l’origine de ce projet. Ils grimperont dans un hélicoptère pour faire le tour des plus beaux sites de la capitale.
Selon Karl Talbot, la petite équipe survolera trois endroits en particulier : la baie de Beauport, le fleuve Saint-Laurent à la hauteur du Château Frontenac et les plaines d’Abraham. Habituellement, ces courses de slalom dans le ciel à 400 km/h se déroulent au-dessus des cours d’eau des plus belles villes du monde. Mais il arrive aussi que le Red Bull Air Race choisisse de survoler des lieux comme les Plaines.
M. Talbot a déjà rencontré l’administration du port de Québec, qui se montre très enthousiaste par rapport à ce projet et qui lui a suggéré de regarder, entre
autres, du côté de la baie de Beauport. Ce site présente moins de difficultés sur le plan de la circulation fluviale, qui sera perturbée pendant quelques jours si Québec devait accueillir cette compétition internationale. Mais il est évident que les images du Château Frontenac, des avions et du fleuve Saint-Laurent seraient encore plus percutantes sur la scène internationale. « Ce serait un spectacle extraordinaire. Cette zone du Château ressemble au décor de Budapest, qui accueille elle aussi le Red Bull Air Race. Pour cette organisation, le cachet de la ville a une grande importance », affirme Karl Talbot.
L’homme d’affaires, qui vient d’organiser la conférence de Clinton à Québec, tentera de convaincre Mme Bendel de la volonté des gens de la capitale d’obtenir cette course pour les Fêtes du 400e. À son avis, le Red Bull Air Race profiterait pour sa part des retombées médiatiques de cet anniversaire, qui attirera plusieurs journalistes et touristes de l’étranger. Une rencontre est en outre prévue avec Jean-Louis Duchesne de la Direction des grands événements de la Ville.
De 200 à 300 personnes
Nemex vise la fin de semaine du 1er, 2 et 3 août 2008 pour présenter cet événement. Un mois avant la course, de 200 à 300 personnes s’installeraient à Québec pour organiser la compétition, veiller aux mesures de sécurité, gérer les communications avec l’aéroport et le port et faire la promotion de l’événement. « C’est une équipe hallucinante. Ils savent ce qu’ils font. C’est comme à Montréal pour le circuit de la Formule 1 », explique le président de Nemex. Une semaine avant le début de la course, les avions arriveraient en ville et seraient testés dans des zones moins urbaines et passés au peigne fin pour éviter les accidents. La compétition elle-même durerait trois jours.
M. Talbot a récemment rencontré une vingtaine de fonctionnaires de la Ville de Québec, qui ont aussi été emballés par le projet. Reste à voir ce qu’en dira la mairesse Andrée Boucher, qui se montre ouverte à la discussion et qui devra donner son accord. « Et reste aussi à voir ce qui va arriver avec cette visite de Mme Bendel. Elle doit mesurer la faisabilité et les normes de sécurité, comme la proximité de l’aéroport. Mais pour moi, le principe est clair : Red Bull présente ces courses un peu partout dans le monde, alors pourquoi Québec ne pourrait pas les recevoir ? » lance-t-il.
La capitale serait la première ville de l’est de l’Amérique du Nord à accueillir le Red Bull Air Race. San Francisco et San Diego font déjà partie du circuit. Et si la capitale réussissait à décrocher cet honneur, elle pourrait présenter l’événement de façon récurrente pendant plusieurs années. Dans certaines villes, les courses ont attiré jusqu’à 1,2 million de visiteurs.
La Ville de Québec ne serait pas appelée à financer l’événement. Karl Talbot a plutôt l’intention de se tourner vers les commandites privées pour absorber la facture de 3 millions $. Nemex et One Gym feront évidemment partie des plus gros commanditaires, mais d’autres entreprises auraient aussi démontré leur intérêt pour participer au financement.
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