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Orthophonie: Le projet de l'UQTR approuvé par le gouvernement


(TROIS-RIVIÈRES) Le projet d'implantation d'un programme de maîtrise en orthophonie à l'Université du Québec à Trois-Rivières deviendra réalité dès l'automne prochain.
Ainsi, la vingtaine d'étudiants qui avaient adhéré au certificat personnalisé l'an dernier afin d'accéder à la maîtrise en orthophonie pourront poursuivre leur cheminement à Trois-Rivières, plutôt que d'avoir à s'exiler à Québec ou Montréal.

Après avoir préalablement reçu l'approbation de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ), le programme a été approuvé lorsque la ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp, a apposé sa signature au bas du document officiel, hier.

L'arrivée de ce nouveau programme, qui s'ajoute à une variété bien remplie au pavillon de la Santé à l'UQTR (pratique sage-femme, podiatrie, chiropratique et ergothérapie), réjouit grandement la direction de l'établissement.


«C'est une excellente nouvelle! Le fait qu'on puisse offrir, dans notre région, une maîtrise en orthophonie est plus que bienvenu», souligne Lucie Guillemette, vice-rectrice aux études supérieures et à la recherche.

Le programme, qui accueillera 20 étudiantes à l'automne, pourrait éventuellement agrandir sa capacité d'accueil à 32, voire même 35 étudiants au cours des prochaines années.

Afin d'obtenir l'approbation gouvernementale, l'UQTR a dû se conformer à quelques critères bien précis adressés par la Commission d'évaluation des programmes de la CREPUQ. Parmi ceux-ci, on note, entre autes, l'embauche de cinq professeurs réguliers orthophonistes, et la signature de 24 ententes de stages avec le milieu. La structure du programme a aussi été ramenée à 76 crédits alors qu'on a supprimé l'année préparatoire.

Emballée par cette annonce, la députée de Trois-Rivières, Danielle Saint-Amand, relève l'importance de miser sur des orthophonistes dans la région.

«On est vraiment contents parce qu'on en manque (d'orthophonistes). Au niveau de la santé, on vient ajouter une nouvelle corde complémentaire à ce qu'on a déjà à Trois-Rivières et en Mauricie», soutient Mme. Saint-Amand.